Soyez émerveillé par qui vous êtes et devenez passionné toute votre vie

Qui vous êtes

Regardez les réactions des gens, regardez ce désir puissant, cette profonde habitude inconsciente de vouloir la reconnaissance des autres !

Cette obsession ou cette phobie de vouloir être apprécié, être admiré ou être aimé par les gens autour d’eux ou par le public !

De croire avec certitude que cela est tout à fait normal de vivre ainsi, car ils sont prêts à faire n’importe quoi pour recevoir de l’attention, de la notoriété, de la célébrité, de la popularité, de la gloire ou de l’importance afin de prouver leur grandeur aux yeux du monde, de vivre par approbation.

Et cette grandeur ou supériorité est mesurable en cherchant à tout prix à abaisser les autres pour s’élever sur eux !

Comment diable suis-je arrivé à dépendre de la reconnaissance des autres ?

 

Connaître ce que je ne suis pas avant de connaître ce que je suis !

En fait, si j’était totalement conscient de qui je suis, si j’étais déjà conscient de qui je suis, jamais je n’aurai le désir de savoir qui je suis ni la passion d’expérimenter qui je suis et sentir au travers mes expériences, mon émerveillement et ma grande joie de me connaître, m’aimer et évoluer en des versions de plus en plus grandioses !

Dois-je connaître, accepter et comprendre sans jugement qui je ne suis pas ? Est-ce que l’oublie ou l’inconscience de qui je suis en recherchant la reconnaissance et l’appréciation des autres fait partie du processus de création pour me connaître et m’apprécier par choix libre ?

Comprenez-vous les questions ?

 

Le besoin d’être reconnu cause une profonde dépendance

D’où a pris naissance cette croyance de vouloir la reconnaissance des autres ?

J’ai cru comme tout le monde, de vouloir la reconnaissance des autres afin de me faire apprécier, me faire aimer et sans remettre en question cette croyance, car lorsque des milliards de gens croient en quelque chose, il est très difficile de croire à autre chose, n’est-ce pas ?

Je ne dis pas que je ne veux pas de reconnaissance ou me faire aimer par les autres, je dis que le besoin de reconnaissance et d’amour m’empêchait de me reconnaître et m’aimer. Il y a une grande différence entre le besoin qui est une dépendance sans aucun choix tandis qu’une préférence est un pur désir ou choix libre.

Ainsi, sans m’en rendre compte, j’ai imité les gens depuis ma naissance et j’ai développé une obsession à vouloir de la reconnaissance, de l’appréciation et de l’amour, car je me disais que si les gens m’aimaient ou m’appréciaient, alors j’étais une personne digne d’être aimée et ainsi m’aimer.

Comme si ma valeur personnelle dépendait des autres.

 

Un sentiment de grand vide est une excellente nouvelle

Tout allait bien lorsque je recevais cette reconnaissance, cette appréciation ou cet amour des autres, mais lorsque cela est partie suite à des pertes d’emplois, un divorce, des séparations, quelques rejets, des difficultés financières et une perte de maison, c’est à cet instant que j’ai commencé à sentir un profond vide en moi et pris conscience que certaines personnes pouvaient même penser au suicide dans de pareilles situations.

J’ai compris douloureusement que ce sentiment de vide était la plus belle chose qui pouvait m’arriver. Bien-sûr, à cet instant j’avais une idée contraire, je me sentais tellement seul, triste et malheureux.

Cependant, lorsque j’ai accepté ce vide sans le fuir ni l’éloigner de moi, lorsque j’ai compris que j’étais le créateur de tout cela en utilisant, sans m’en rendre compte, les êtres humains comme solution pour « remplir » ma valeur personnelle, alors un curieux sentiment est entré en existence.

Un sentiment de paix, un détachement profond que je ne pouvais plus perdre quoique ce soit, car j’avais tout perdu et en touchant le fond du baril, il m’était impossible d’aller plus bas.

J’ai également prix conscience de ne plus jamais utiliser les autres pour avoir besoin ou exiger quelque chose ni de les obliger à faire quelque chose pour moi, mais d’utiliser les gens pour me connaître et m’aimer en choisissant et en offrant des comportements qui créent du bien-être à moi et à eux.

 

Un choix libre entre ce qui est et ce qui n’est pas

Trop souvent, j’ai écouté les autres (par l’obéissance, la peur, la culpabilité) qui n’avaient aucune vérité propre ni choix conscient venant de leur expérience. Ils répétaient ce que les autres leurs avaient répété pour former des croyances fausses qu’ils croyaient vraies.

Peu importe le nombre de gens qui croient que le besoin d’être reconnu et aimé est quelque chose qui importe ou est vrai dans la vie, je comprends que cette croyance est totalement fausse à mon sujet.

C’est en acceptant que ma croyance envers ce besoin de reconnaissance et d’amour des autres pouvait être fausse que mon esprit s’est ouvert à exprimer d’autres idées à mon sujet. Comme par exemple, l’idée de vouloir me connaître, lorsque j’ai compris qu’un choix libre devait être entre ce qui est et ce qui n’est pas.

Donc en acceptant et en comprenant « ce qui est », (la reconnaissance des autres), mon esprit a fait entrer en existence autre chose « ce qui n’est pas », (me connaître) et ainsi avoir un choix libre dans mon esprit.

Avez-vous observé combien nous sommes enthousiasmés de mettre en action une nouvelle idée qui vient de nous, de l’expérimenter afin de connaître les résultats dans nos sentiments, de connaître notre vérité, non celle des autres ? Avez-vous remarqué combien nous sommes peu enthousiasmés de mettre en action une nouvelle idée ou un ordre provenant des autres ?

Cet enthousiasme se nomme la passion. Et il n’y a aucune passion à exécuter les ordres des autres ni à dépendre d’eux, car la liberté de choix fait partie de notre nature de créateur.

 

Se connaître et s’aimer passe par la création, la passion et la relation

Se connaître passe par une création consciente et délibérée d’états d’être à offrir aux autres et ainsi sentir un bien-être relationnel, non par hasard ni en croyant qu’il suffit de lire de nombreux livres ou d’assister à des conférences.

Vous pouvez croire et dire que vous êtes une personne gentille, mais cela n’est que spéculation, n’est qu’une idée et des paroles vides de sens pour bien paraître. Vous devez choisir consciemment et délibérément, de faire une action gentille envers quelqu’un afin d’avoir le sentiment dans l’âme, une vérité propre à vous et à l’autre.

Sans la relation, il est impossible de l’expérimenter et le sentir. Sentir votre grandeur sans avoir besoin des autres pour vous aimer, vous apprécier, vous reconnaître. Vous comprenez que cela est une dépendance qui vous obsède et que maintenant, vous prenez conscience que les relations n’existent pas pour obtenir, exiger ou ordonner quelque chose, mais tout simplement pour vous connaître et vous aimer ?

Sans cette passion de vouloir se connaître et s’aimer, comment pouvez-vous arriver à avoir une passion dans ce que vous faites ?

Une passion est un état d’être joyeux qui se transcende dans ce que vous faites.

Par conséquent l’état d’être précède l’état de faire, non le contraire. Seule une personne inconsciente tente de produire un état d’être avec un état de faire :

Vous ne faites pas quelque chose afin d’être heureux, vous choisissez d’être heureux et ensuite vous faites quelque chose dans les relations afin de sentir votre bien-être et celui des autres.

Vous ne faites pas quelque chose pour être passionné, vous choisissez d’être passionné et ensuite vous faites quelque chose dans les relations afin de sentir votre bien-être et celui des autres.

 

Le bien-être est la seule mesure de l’évolution de votre conscience, de vous connaître en des versions de plus en plus magnifiques ou grandioses de qui vous êtes.

Ainsi, l’amour de soi ne peut que venir de soi envers soi-même, jamais des autres envers soi-même.