Sans compassion au travail, notre boulot n’a aucun sens ni utilité

Compassion au travail

Des milliards de gens ont un emploi qu’ils n’aiment pas pour gagner leur vie afin de simplement survivre !

D’autres font un travail qu’ils n’aiment pas pour diriger, contrôler et piéger ces milliards de personnes afin d’accumuler plus de richesse !

Plusieurs ont une profession ou une pratique qu’ils n’aiment pas pour impressionner des gens qu’ils ne connaissent pas afin de ne pas faire partie des perdants !

Parce que nous tous avons été conditionnés par l’école à se faire compétition, il ne nous vient jamais à l’esprit, de s’intéresser sincèrement aux problèmes des gens, de se donner un but ou un sens utile dans notre travail en démontrant une véritable compassion.

Comment peut-on être vraiment fier de soi, se sentir exalté ou joyeux en aidant les autres à se sentir bien, sans une véritable compassion dans notre travail ?

Ne serait-il pas temps de commencer à voir et à accepter nos vérités, au lieu de les cacher afin de bien paraître ?

Heureusement, vous pouvez changer quelque chose dans votre vie si vous acceptez votre situation et choisissez consciemment, un projet passionnant au service des autres sans laisser votre travail actuel !

 

Avons-nous choisi consciemment notre travail avec compassion ?

Avez-vous de la compassion dans votre travail ?

Évidemment, vous allez répondre oui, tout comme moi, car nous avons une profonde habitude de réagir pour bien paraître, au lieu de nous questionner plus profondément à cette question.

Avez-vous choisi ce travail en ayant à l’esprit que cela va apporter du bien-être aux autres ?

Avez-vous choisi votre travail en observant un ou des problèmes que les gens vivaient ?

Pour ma part, j’ai travaillé longtemps en ayant comme but de gagner ma vie et ainsi ne jamais tenir compte des autres.

Les seuls moments où j’avais une certaine compassion dans ma vie résidait dans une pensée égoïste, soit celle de m’intéresser aux autres uniquement si je pouvais obtenir quelque chose d’eux…

Si l’autre n’avait rien que je voulais, alors au diable la compassion !

Ce genre de compassion n’est pas la compassion, mais une forme de besoin, de dépendance ou d’obsession pour satisfaire mes propres désirs sans égards aux autres.

Par conséquent, peu importe  que nous soyons des employés, des dirigeants, des professionnels ou des entrepreneurs, nous avons été conditionnés par l’enseignement reçu, à se faire compétition, à vouloir être meilleurs que les autres, à utiliser les autres ou les dominer pour obtenir quelque chose et ainsi faire un travail sans compassion !

Tant et aussi longtemps que nous n’acceptons pas cette simple observation, ce point de vue, rien ne va changer.

 

Est-ce que nous mentons par la peur d’être jugé afin de bien paraître ?

Nier et une profonde habitude enseignée par nos prédécesseurs pour bien paraître et ainsi éviter de se faire juger, critiquer, abaisser et culpabiliser.

En devenant adulte, cette profonde habitude devient la raison pourquoi nous ne pouvons pas changer quelque chose dans notre vie malgré nos bonnes intentions, notre volonté et nos belles promesses !

En fait, nier quelque chose, c’est trouver des excuses, des justifications ou des raisons qui gardent en place « ce qui est », par cette résistance venant de notre peur d’être jugé, notre peur de ne pas être à la hauteur.

Par exemple, nous observons une personne mentir et plus elle nie ou se justifie à propos de ce mensonge et plus elle donne de la force à ce mensonge en cherchant d’autres mensonges ou justifications pour cacher ce premier mensonge. Cette résistance ne fait que garder en place « ce qui est », donc aucun changement ne peut se produire sans l’acceptation du mensonge, sans l’acceptation de « ce qui est », ce qui existe.

Pourtant, il suffit de déclarer que nous avons menti par peur de se faire juger, de ne pas être à la hauteur, afin de dire notre vérité soit celle d’avouer, d’accepter notre mensonge. Ainsi, accepter notre mensonge est un choix plus élevé, car pour changer quelque chose, il faut d’abord accepter « ce qui est » et non le nier, car seul ce qui existe peut-être changé, jamais ce qui n’existe pas dans notre réalité et notre conscience.

En niant « ce qui est », donc notre mensonge ou tout autre chose, nous déclarons l’inexistence de cette chose et par conséquent, il est impossible de changer, de transformer ce qui n’existe pas.

 

Travailler pour gagner sa vie n’est pas la compassion

Oui, il est important de faire des revenus pour sa survie, mais si le but d’un travail est de gagner de l’argent, plus d’argent ou plus de gloire, alors l’argent et la gloire deviennent notre motif d’action et non les gens. Il ne peut pas y avoir de la compassion envers l’argent ni envers la gloire, car l’argent et la gloire n’ont pas de sentiment.

J’ai effectivement travaillé sans me soucier des autres, car j’ai été conditionné à vivre dans la compétition sans m’en rendre compte. Cependant, sans cette compétition, jamais je n’aurais pris conscience du contraire, car faute de choix, il est impossible de choisir autre chose. Faute de la noirceur, je ne peux pas choisir la lumière en l’absence de choix.

Étrangement, lorsque j’ai été congédié plusieurs fois et qu’ensuite j’ai lancé ma première entreprise en édition de livres, ma passion d’écrire s’est canalisée vers un but concernant les autres qui pouvaient être rejetés comme auteurs (j’ai été 30 fois rejeté) et ainsi découvrir un problème que vivait les gens.

Lorsque je réalisais ce but, celui d’être édité et imprimer leur oeuvre, les gens n’avaient aucun problème à me payer et ainsi recevoir de l’argent sans effort.

J’ai ainsi pris conscience que les problèmes des gens étaient des occasions incroyables pour créer des projets utiles et donner un sens à mon travail.

Par la suite, j’ai lancé un projet touristique lorsque j’ai vécu à Cartagena en Colombie, un projet qui avait comme but de transporter et offrir des tours aux gens sans se faire abuser. J’ai aussi créé un projet pour envoyer des clients à des dentistes en Colombie, car il y avait un grand problème de coûts pour les soins dentaires au Canada.

Ma passion fut utilisée pour créer des sites Web uniques et pour envoyer des clients aux entrepreneurs ou professionnels qui cherchaient à avoir plus de clients à satisfaire.

 

Que veut dire avoir de la compassion dans son travail ?

La compassion naît lorsque l’on prend conscience de sa passion envers soi-même et que nous l’utilisons au service des autres afin de créer du bien être ou pour améliorer la vie des gens. Ce faisant, nous créons du bien-être envers soi-même.

Pour cela, il faut avoir à l’esprit de trouver un problème chez les gens dans un domaine qui nous intéresse, non d’aller apprendre quelque chose sans avoir à l’esprit si une demande véritable existe chez les gens qui sont dans le besoin.

Quelles sont les inquiétudes ou angoisses des gens ?

Quelles situations difficiles ou problématiques vivent-ils ?

De quoi les gens sont-ils tannés, fatigués, découragés et désespérés ?

Qu’est-ce que les gens trouvent de compliqué dans leur vie ?

Quelle décision leur semble difficile à prendre ?

Voilà certaines questions que j’ai toujours à l’esprit afin d’être attentif aux problèmes des autres.

 

Choisissez un projet avec un but sensé et utile

Ce qui compte est d’abord d’être conscient de ses propres intérêts, car cela apporte la motivation nécessaire pour agir. Ensuite de déterminer ce que nous aimons faire et choisir ensuite, un domaine qui nous intéresse, un domaine où un problème des gens existe.

Évidemment, pour que les gens puissent connaître votre projet, vous devez trouver une façon de vous faire connaître sur Internet, car aujourd’hui, les gens cherchent d’abord par ce média.