Perdre un emploi est éprouvant, mais ne jamais perdre un emploi est pire !

Perdre un emploi est éprouvant

Quel malheur de recevoir une lettre de congédiement !

Encore plus terrible si vous avez de nombreuses obligations !

Qui va payer les factures, la maison, l’école aux enfants, l’automobile, la nourriture, les divertissements, etc. ?

Vous n’êtes pas seul à vivre cette situation difficile, des millions de gens la vivent également, mais si vous avez la même réaction qu’eux, alors vous ne faites qu’aggraver les choses en mettant un pansement temporaire sur votre plaie, votre douleur, qui va revenir vous hanter.

Bonne nouvelle ! La pire chose que vous pouvez vivre n’est pas de perdre votre emploi, mais bien de ne jamais perdre un emploi et ainsi passer toute votre vie sans jamais connaître les joies de qui vous êtes et qui vous choisissez d’être.

 

La réaction habituelle est de chercher un autre emploi

Des milliards de gens vivent en croyant que l’emploi est une bonne chose, car il est impossible que tant de gens instruits, importants ou au pouvoir puissent se tromper à ce sujet.

Curieusement, lorsque j’ai été congédié pour la première fois, mon âme m’a indiqué un vérité toute simple à observer ; je me sentais triste, malheureux, rejeté et profondément déçu. En d’autres termes, je me sentais très mal, ce n’était pas une bonne chose pour moi, n’est-ce pas ?

Malgré ce sentiment qui indiquait une mauvaise chose, qui indiquait que cette expérience n’a pas fonctionné pour mon bien-être, ma réaction habituelle et immédiate fut de chercher un autre emploi !

Et durant une période de deux ans, j’ai été congédié cinq autres fois… mon âme m’avait indiqué son véritable désir six fois, que l’emploi n’était pas ma nature ni l’expression de ma nature.

Cela m’a pris 6 expériences douloureuses pour sortir de mon profond sommeil !

 

Votre mental veut une chose et votre âme en veut une autre

Le conflit provient quand le mental oublie les désirs de l’âme

Après 6 pertes d’emploi, j’ai pris conscience que tous les problèmes de ma vie provenaient du simple fait, que je n’écoutais pas mon âme pour prendre mes décisions.

J’écoutais plutôt mon mental qui lui, a été façonné, conditionné par l’enseignement reçu, à croire en la compétition et ainsi créer des divisions ou conflits dans les relations au lieu de croire en la collaboration et ainsi créer des ponts dans les relations en tenant compte des sentiments et des intentions de chaque personne avec qui j’entre en relation.

En vérité, j’écoutais mon mental, « cette petite voix intérieure » que bien du monde parlaient sans vraiment savoir de quoi ils parlaient, Ils ne se rendent pas compte que notre âme ne communique pas avec les mots ni avec une petite voix, mais avec les sentiments et les expériences complètes.

Quelle grande inconscience de ma part d’avoir écouté des gens tout aussi inconscients que moi, peu importe leur niveau d’éducation ou leur titre !

J’avais donné une foi aveugle aux autres et ainsi perdre foi en moi !

 

L’erreur d’écouter les gens qui n’ont jamais perdu leur emploi !

Qu’est-ce qui se passe ? Hé bien ! Nous écoutons des gens qui n’ont jamais été congédiés, des gens qui n’ont pas de vérité propre en eux, des gens qui n’ont pas d’expériences propres et nous avons peur de leur donne tort.

Ils font la propagande de l’emploi en n’ayant jamais été congédiés pour remettre en question que l’emploi ne fonctionne pas pour notre bien-être, car il n’y a pas de joie à imiter les autres ni à se soumettre à la volonté d’un patron ou d’un dirigeant.

Voilà la confusion qui s’installe dans nos vie dès notre plus jeune âge.

On écoute des gens qui n’ont pas de fruits dans leur arbre, des gens ayant des titres, des niveaux de scolarité, du pouvoir, des biens, au lieu d’écouter ceux qui vivent des expériences complètes en pensée, parole et action, non ceux qui parlent des expériences des autres sans avoir vécu les leurs.

Leur seul intérêt est de se croire supérieur en cherchant à avoir raison par la parole, donc un intérêt qui divise la relation, au lieu d’unir la relation. Un intérêt qui crée des sentiments mal dans les relations, au lieu de créer des sentiment de bien-être.

Sans s’en rendre compte, les gens qui n’ont jamais été congédiés vivent dans la sécurité, dans une vie morbide et sans grande joie.

 

Vivre dans la sécurité, c’est avoir peur de perde son emploi

Lorsque vous êtes un « bon employé », c’est que vous exécutez les ordres afin de réaliser les intérêts des autres qui sont au pouvoir en échange d’un chèque de paye et de votre liberté.

Vous laissez le contrôle de votre vie entre les mains des autres qui ont un intérêt à vous dominer. Ce genre de sécurité est manifestement une forme de peur qui produit l’oublie de soi, l’oublie de qui vous êtes et qui vous choisissez d’être.

L’imitation devient votre mode de vie et la compétition devient votre idéal.

Vous pouvez crier fort que vous « aimez votre travail », mais vous confondez amour avec quelque chose à recevoir (sécurité, argent). L’amour véritable n’a rien à recevoir, mais tout à offrir à soi et aux autres sans avoir à l’esprit un retour à exiger, à demander ni à obliger des autres…

Voilà notre véritable nature.

Cependant, pour prendre conscience de notre véritable nature, il faut avant tout connaître le contraire en vivant dans la sécurité d’emploi jusqu’à ce qu’une perte d’emploi survienne.

Par conséquent, vivre toute sa vie dans le confort d’un emploi sans avoir été congédié est vraiment quelque chose de beaucoup plus malheureux que de perdre son emploi.

 

Ne jamais avoir été congédié est pire que d’avoir été congédié

Si vous n’avez jamais perdu un emploi, une profonde habitude s’installe en vous, une profonde croyance que vous cheminez parfaitement sur le chemin de la vie tracé par les autres nés avant vous. Vous croyez avoir toujours raison et l’autre, toujours tort. Vous vous croyez comme un modèle à suivre.

Là est le danger, le très grand danger, car comment pouvez-vous prendre conscience de qui vous êtes si rien ne vient secouer votre confort, votre sécurité, votre imitation ?

En vérité, vous êtes un modèle vivant dans la peur sans aucune création, sans aucune connaissance de soi et sans aucune possibilité d’évoluer en conscience de qui vous êtes ni selon ce que vous choisissez d’être.

Par conséquent, vous contribuez à recréer les mêmes conditions en vous montrant comme un exemple à suivre.

 

Ne cherchez pas des raisons pourquoi vous avez perdu votre emploi !

À quoi cela sert-il de chercher des justifications à votre perte d’emploi pour vous donner bonne conscience ?

Cherchez plutôt à comprendre comment cette situation à pris naissance en vous et de là, ne plus jamais suivre le même processus qui a créé cette situation malheureuse.

La situation malheureuse n’est pas votre perte d’emploi, mais votre inconscience à dépendre des autres, à avoir besoin des autres pour votre simple survie et croire que votre raison d’être est de gagner votre vie, gagner de l’argent.

 

Faites un choix plus élevé que de chercher un emploi

Si vous voulez continuer à chercher un emploi, libre à vous. Il n’y à rien de mal à cela et rien de mal à vous faire congédier une autre fois.

Vous aurez autant de chance que possible pour prendre conscience que cela ne fonctionne pas pour votre bien-être !

Notre nature n’est pas l’esclavage ni la dépendance.

Ce qui compte est d’aimer faire quelque chose qui apporte du bien-être aux autres, donc d’utiliser votre passion avec compassion.

Lorsque vous n’avez pas de patron, personne ne peut vous mettre dehors !

Un emploi est un choix moindre et sans ce choix, vous ne pouvez pas choisir un choix plus élevé. Et un choix élevé aujourd’hui pourrait être un choix moindre demain !