Trouvez-vous de plus en plus difficile de gérer les gens ?
De les diriger avec simplicité pour réaliser des buts communs ?
De les orienter convenablement vers des horizons meilleurs ?
Vous n’êtes pas seul, des milliards de gens croient que le pouvoir de l’autorité est la force qui permet de diriger les êtres humains et pourtant, les faits démontrent que cela ne fonctionne pas dans nos relations aussi bien individuellement que collectivement.
En fait, si vous continuez à répéter inconsciemment, ce choix moindre de vouloir le pouvoir sur les gens, alors vous contribuez à aggraver, à empirer, à nourrir les disputes, les conflits, les divisions et les guerres dans notre monde, peu importe votre niveau d’éducation ou votre travail.
Heureusement, il existe un moyen peu connu pour avoir plus de pouvoir avec les gens, non plus de pouvoir sur les gens, mais pour cela, vous devez remettre en question une petite croyance !
Sommes-nous constamment au prise avec une lutte de pouvoir ?
Le véritable pouvoir provient de la force intérieure en chacun de nous. La force intérieure ne provient pas du pouvoir brut, ne provient pas du pouvoir de droit ou de l’autorité qui juge, qui elle provient du monde extérieur, donc des autres.
Le droit est une solution peu évoluée qui divise les relations et cause des conflits, car ce moyen est exactement le contraire de notre nature aimante qui s’exprime par la liberté de choisir, non par le manque de liberté de choisir en obligeant ou en exigeant aux autres de faire ou ne pas faire quelque chose selon des lois et des règles écrites par ceux qui veulent contrôler les gens et ainsi garder le pouvoir.
Plus il y a de lois et de règles et plus il y a des conflits dans les relations.
Je ne dis pas de ne pas avoir de lois ni de règles, mais d’en avoir le moins possibles. Pourtant, tous ceux en position d’autorité cherchent exactement à faire le contraire ! Quelle est leur intention ? Manifestement, ils n’en sont pas conscients et là est le problème majeur.
En d’autres termes, ils sont inconscients de vouloir le pouvoir sur les gens afin d’obtenir leurs désirs égoïstes, individuels, en utilisant la peur, la culpabilité et la condamnation ou punition.
Par conséquent, nous luttons pour avoir plus de pouvoir, au lieu de prendre conscience qu’il faut changer une seule petite croyance, non de s’entretuer, se disputer, se mettre en colère pour obliger les gens à faire ou ne pas faire quelque chose !
Comment changer une petite croyance ?
Changer quelque chose de profond ou d’inconscient comme une croyance, sans connaître comment cette croyance s’est créée, est une entreprise vaine et inutile, car la croyance est la même et ainsi recréer les mêmes conditions, situations ou conséquences dans la réalité.
Ainsi, il est impératif de voir et accepter que le pouvoir sur les autres ne fonctionne pas si nous voulons vivre en paix et en harmonie dans notre monde, et cela est le début de la sagesse.
Sommes-nous condamnés à répéter les mêmes erreurs dans un cycle sans fin de misère, de conflits, de guerres que nous nous infligeons à nous-mêmes ?
Pouvons-nous voir et accepter que la vie n’a rien à voir avec le pouvoir, mais plutôt avec la force ?
Qu’elle n’a rien à voir avec la séparation, mais plutôt avec l’unité ?
Comprenez-vous les questions ?
C’est dans l’unité qu’existe la force intérieure, et dans la séparation qu’elle se dissipe, qu’elle meurt, qu’elle laisse en chacun de nous, un sentiment de faiblesse et d’impuissance et, par conséquent, d’être aux prises avec une profonde croyance de devoir lutter entre nous pour vouloir plus de force, plus de puissance afin de compenser nos manques, compenser notre peur d’être faible et impuissant aux devants des autres.
En vérité, le véritable pouvoir de créer provient de la force intérieure qui jaillit de l’unité. D’être conscient de cela avant de penser, parler et agir.
D’être conscient que nous sommes séparés par nos corps, mais que nous sommes unis dans l’âme, dans nos sentiments.
Nous oublions toujours les autres et ainsi nos choix sont moindres
Pour une grande partie de ma vie, je n’étais pas conscient de mes sentiments ni de mes intentions ainsi que ceux des autres avant de faire (penser, parlet et agir) quoique ce soit. Cependant, les nombreux problèmes que j’ai vécus m’ont fait rappeler douloureusement que cela ne fonctionnait pas pour mon propre bonheur.
Cette croyance apprise de vouloir me réaliser individuellement, de chercher à être meilleur que les autres au moyen de la compétition enseignée à l’école, m’a fait oublier les autres et m’a fait voir que ce choix était moindre. Sans l’acceptation de ce choix moindre, jamais je n’aurais pu prendre conscience de l’existence d’un choix plus élevé.
Je croyais que la force intérieure naissait de l’individualité et de l’état de séparation, mais ce n’était tout simplement pas le cas.
La cause de ma dysfonction et de mes souffrances provenaient du fait que j’étais séparé des autres. Je croyais, comme des milliards de gens, que la séparation était la force et que nos politiques, nos systèmes économiques, nos systèmes d’enseignement et même nos religions perpétuaient ce mensonge que tout le monde croyait vrai.
Ce mensonge à propos de la croyance en la séparation est justement la cause profonde de toutes les disputes, de tous les conflits et de toutes les luttes de classes qui mènent à la guerre, qui mènent à l’animosité entre les races et entre les sexes, de toutes les luttes de pouvoir qui mènent à l’animosité, de toutes les épreuves personnelles et les luttes internes qui mènent à la violence.
Le pouvoir avec les gens
Agissons comme si nous n’étions séparé de rien ni de personne, et nous guérirons notre monde demain matin.
Voilà le plus grand secret de tous les temps !
Voilà le moyen peu connu !
C’est la réponse que nous tous cherchons depuis des milliers d’années. C’est la solution que nous avons cherché, la révélation demandée dans nos prières.
Agissons comme si nous n’étions séparé de rien et nous créerons un monde différent.
Comprenez tout simplement, qu’il s’agit de pouvoir avec les gens et non de pouvoir sur les gens.
Mais avez-vous l’esprit ouvert pour voir et accepter ce qui ne fonctionne pas ?