Comment tuer toute passion dès son plus jeune âge ?

Comment tuer la passion

Je regarde ce monde sans enthousiasme ni joie au travail.

Un monde monotone et indifférent qui ne cherche que la compétition pour se faire reconnaître et prouver qui est le meilleur, le plus fort, le plus grand, le plus puissant.

Et je m’observe avec objectivité et ce que je vois est identique au monde.

Comment suis-je arrivé à tuer toute passion en moi ? Qu’est-ce que j’aimais tellement au point de vivre de cette façon ?

 

Je voulais être apprécié et compris de mes parents

Durant mes premières années de ma vie, mon monde tournait autour de mes parents, car ils étaient les Dieux de mon univers.

Souvent, ma mère m’a jugé et puni pour des choses que j’ai dites ou faites et qui n’étaient pas en accord avec ses valeurs ou croyances.

Jamais, elle n’avait l’intention de comprendre mes sentiments et mes intentions, et m’inspirer à prendre des décisions plus élevées. En fait, elle aussi avait été éduquée dans le même moule que moi.

Cela a crée dans mon esprit, la peur et la culpabilité en produisant un effet dévastateur en moi et ainsi croire que j’étais un mauvais enfant.

Pour m’améliorer et être un bon enfant, alors j’ai réagi en cherchant le regard appréciateur de ma mère et obéir à ses ordres sans poser de question.

J’ai ainsi vécu ma petite enfance dans la peur de prendre certaines décisions et tuer toute motivation, toute initiative, toute passion pour faire quelque chose par moi-même.

  

Les bons enfants obéissent aux parents

En vérité, la passion ne peut pas exister dans l’obéissance ni l’esclavage, mais uniquement dans ma liberté d’entreprendre quelque chose sans avoir à l’esprit, la peur de me faire juger ou condamner.

La passion ne peut pas exister en se faisant dire quoi faire ou ne pas faire, peu importe si les parents utilisent des mots gentils ou non !

Mais nous ne sommes pas assez évolués pour accepter et comprendre cela, car il existe un profond mythe qui dit que les bons enfants obéissent aux parents !

Le problème n’est pas les enfants, mais bien le mythe culturel ou la profonde croyance des gens dans notre monde. C’est le mythe qu’il faut changer dans notre esprit et non de corriger les enfants !

 

Pourquoi ne pas inspirer mes enfants à faire de nouveaux choix ?

Ainsi, les enfants qui décident selon leur propre désir et leur propre volonté sont jugés de mauvais tandis que ceux qui vivent sous l’approbation de leurs parents sont étiquetés de bons enfants.

Comment pouvais être passionné, quand on m’enlevait toute possibilité d’agir librement et ainsi être motivé par mes choix personnels ?

Comment pouvais-je avoir de l’initiative, quand j’avais à l’esprit une punition ou une blessure, si je faisais une erreur de choix dans ce que je faisais ?

N’est-il pas plus aimable et plus juste de ne pas donner des ordres à mes enfants, mais de leur permettre de faire un choix plus élevé en montrant mes propres erreurs ? 

N’est-il pas plus sage d’aimer mes enfants tels qu’ils sont et non selon leur obéissance à mon autorité afin de satisfaire mon obsession de pouvoir sur eux ?

Est-ce que cela a du sens ?