Se comparer aux autres rend malheureux et inconscient de soi

Se comparer aux autres

Comme il est difficile de ne pas faire de comparaison !

L’enseignement m’a conditionné l’esprit à mesurer mes résultats scolaires avec les autres.

Le travail m’a conditionné l’esprit à faire plus que les autres pour avoir plus d’argent.

La société m’a conditionné l’esprit à mesurer mes performances physiques avec les autres.

Le monde m’a conditionné l’esprit à comparer la qualité de vie de mon pays avec les autres.

Est-ce que ma valeur humaine est mesurable selon la reconnaissance des autres ?

 

Croire que ma valeur se mesure par la reconnaissance des autres

J’ai cru, comme la plupart des gens, que ma valeur humaine se mesurait selon le regard des autres, selon la comparaison avec eux et ainsi vivre en dépendant de ce regard appréciateur, cette reconnaissance, cet applaudissement, cette adulation.

Quelle grande satisfaction que de me sentir meilleur ou supérieur aux autres avec mes biens accumulés, mes gains obtenus, mon éducation prestigieuse, mon pouvoir autoritaire ou mes performances physiques !

Quel grand malheur que de s’apercevoir qu’il va toujours y avoir quelqu’un quelque part qui sera meilleur que moi dans un sujet quelconque !

Certes, il est bien d’être reconnu et apprécié des gens, mais lorsque cela devient un besoin inconscient et non une préférence consciente, alors tout se transforme en peur.

 

Être dépendant du regard des autres

Donc, plus il y avait de gens qui nourrissaient ma valeur personnelle, plus ma dépendance envers leur regard augmentait et plus je me croyais être une meilleure personne, quelqu’un de supérieur, d’important !

Cependant, toute dépendance est néfaste dans les relations, peu importe si je suis riche ou pauvre, éduqué ou non, car si je n’obtiens pas ce que veux des autres, alors je crains la perte et ma réaction est de me comparer aux gens afin de les abaisser pour m’élever sur eux.

Cette mesure ou ce résultat démontrait ma valeur matérielle ou corporelle, non ma valeur humaine, donc mon image individuelle de supériorité par rapport aux autres dans le monde physique.

Avais-je oublié qu’il existait des accomplissements relationnels, non uniquement des accomplissements personnels, car je croyais être un corps et non une âme ?

 

Suis-je un corps ou une âme avec un corps ?

En vérité, si je crois être un corps, alors cette mesure est valable selon ce que j’ai pour donner plus de valeur à mon image individuelle, mon ego.

Mais si je crois être une âme qui possède un corps, alors la mesure valable est selon ce que je suis comme créateur en donnant plus de valeur aux comportements qui créent des sentiments de bien à moi et aux autres, donc notre âme, notre unité.

Par conséquent, la comparaison n’augmente pas ma valeur en tant qu’être humain, mais ne fait qu’oublier qui je suis et qui sont les autres, car un sentiment d’être ne se mesure pas par les apparences. En vérité, il fait du bien ou il fait du mal à l’âme dans une relation.

Oublier cela, c’est ne pas évoluer en tant qu’être humain.

 

La comparaison produit l’oublie de qui je suis et qui sont les autres

La réalité que j’observe n’est pas la seule réalité qui existe, il y a toujours une réalité plus grande qui est infinie (et même plus petite qui est infinie).

Est-ce que mon index est meilleure que mon pouce ?

Je me voyais comme des corps séparés des autres, mais je n’étais pas conscient qu’il y avait une réalité plus grande, que nous étions une main avec des doigts ou des caractéristiques différentes de la même main. Et même cette main faisait partie d’une réalité encore plus grande.

C’est la comparaison qui m’empêchait de voir l’existence d’une réalité plus grande de qui je suis et qui sont les autres. Je comparais l’index avec le pouce…

Ainsi, je vivais en voulant prouver que j’étais meilleur que les autres, que l’index était meilleur que le pouce en comparant, en jugeant sans cesse et par habitude inconsciente.

Je blessais les autres doigts de ma main sans être conscient que ces doigts faisaient partie de la même main, donc je me blessais sans m’en rendre compte.

 

Se comparer pour être meilleur que les autres

En fait, rien ne pouvais évoluer, car je ne partais pas d’un état d’être conscient de mon unité avec les gens, mais d’un état de division, de séparation, de meilleur que, de plus que. J’oubliais l’amour et la justice, qui étaient des états d’être en relation avec les autres avant de faire quelque chose.

Cette comparaison me poussait à vouloir être meilleur que les autres et je réagissais en me comparant pour prouver ma valeur individuelle et me sentir bien, peu importe les sentiments d’être des autres.

J’avais oublié d’être aimable et juste avec les autres, car l’amour et la justice ne sont pas une chose personnelle, mais une chose relationnelle. Un sentiment de bien à moi et aux autres, non uniquement le mien.

 

Se comparer avec soi-même fonctionne pour augmenter ma valeur personnelle !

Comment savoir si je deviens une meilleure personne ?

En me comparant avec moi-même de façon consciente et intentionnelle, non de façon inconsciente et réactive en me comparant avec les autres.

La comparaison est une distraction qui m’éloignait de mes choix conscients et de mes buts ou intentions à réaliser. Pas étonnant que je vivais sans avoir de but relationnel, mais uniquement personnel.

En d’autres termes, je me mesurais avec le monde extérieur, donc les apparences ou les images, au lieu de mon monde intérieur, donc les vérités des sentiments d’être.

La véritable valeur humaine est la valeur relationnelle, donc moi et l’autre.

N’est-il pas approprié de ne pas vouloir être meilleur que les autres, mais d’être une meilleure personne que je l’étais hier ?

N’est-il pas modeste de regarder mon comportement, au lieu de vouloir changer celui des autres ?

N’est-il pas avisé de comprendre que nous sommes de la même source, mais s’exprimant de façon différente ?