La compétition fait naître les divisions et ensuite les conflits

Compétition et division

Que le meilleur gagne !

La victoire est tout ce qui compte !

La gloire du vainqueur !

La reconnaissance du plus !

Je constate que la compétition fait partie de nos profondes habitudes de vie, mais sans prendre conscience qu’elle fait naître les divisions et les conflits dans nos relations.

De ce fait, si nous désirons vivre en paix dans nos familles, nos écoles, notre travail et sur notre planète, alors la compétition ne fonctionne pas, peu importe le nombre de personne qui croit en cela.

Pour s’en libérer, il ne faut pas chercher des solutions à partir de nos esprits compétitifs, mais bien d’accepter et comprendre comment l’idée de se faire compétition a pris naissance en chacun de nous et voir s’il n’existe pas un choix plus élevé.

 

Qu’est-ce que j’aimais autant au point de sentir le besoin d’être compétitif ?

J’aimais être reconnu comme le meilleur dans un domaine quelconque ou du moins, être à la hauteur.

J’aimais recevoir des récompenses pour mes réussites et mes accomplissements.

J’aimais lutter ou travailler fort afin de surpasser les autres et sortir de l’anonymat.

Ainsi, mon but était de me sentir bien afin de prouver ma valeur personnelle par la comparaison avec les autres.

Mais d’où a pris naissance cette idée, cette quête de vouloir être meilleur que les autres ?

 

Je dois être un enfant à la hauteur des attentes de mes parents

Quand j’étais un petit enfant, je n’avais pas à l’esprit qu’il y avait des enfants meilleurs que d’autres ! Je jouais avec mes petits amis sans avoir à l’esprit de lutter avec eux afin de gagner quelque chose, de recevoir une récompense ni de se séparer en équipe pour rivaliser entre nous.

Ce qui comptait était d’être ensemble, de ne pas être divisé ni avoir des conflits.

Cependant, ma mère voulait que je sois toujours à la hauteur de ses attentes, que je sois bien éduqué, le meilleur enfant possible, afin de bien paraître en société et si je faisais une erreur quelconque, selon ses critères, alors j’étais jugé et puni. Elle avait toujours raison et moi, toujours tort !

Elle me récompensait, quand je réalisais ses attentes ou elle me punissait dans le cas contraire.

Je regardais la télévision ainsi que le monde en général, et tous cherchaient à se comparer, à vouloir être meilleur que les autres, à gagner et avoir des récompenses. Par cette inconscience collective, je suis devenu comme eux et ainsi vivre dans la peur ou la culpabilité si je n’étais pas à la hauteur.

Parce que j’avais conditionné à imiter dès mon enfance, alors je voulais être le meilleur pour pouvoir me sentir bien, me sentir grandiose et sentir ma différence. Cependant, j’ai aussi imité les autres concernant la solution à adopter en utilisant la compétition pour déterminer le vainqueur, le meilleur et recevoir les récompenses.

J’ai ainsi cru que mon estime personnelle était directement lié avec la reconnaissance des autres sans me soucier de ce que je produisais comme division et conflit dans mes relations !

En vérité, je n’étais pas conscient qu’il existait plus d’une solution pour mon estime personnelle, un choix plus élevé.

 

La véritable estime personnelle ne vient pas des autres

Ce ne sont pas les enfants qui ont inventé la compétition, mais bien les parents et adultes obsédés par leur quête de gloire, de pouvoir, de reconnaissance et de supériorité en croyant à tort, que la compétition était la solution pour améliorer leur estime personnelle.

En vérité, il suffit d’observer le monde pour voir combien ce manque s’est transformé en besoin de reconnaissance des autres et ainsi s’éloigner de la véritable estime personnelle.

La véritable estime personnelle ne vient pas des autres envers moi, mais de moi envers moi, lorsque je fais quelque chose consciemment qui apporte du bien-être à moi et aux autres, non uniquement à moi, qui est l’égoïsme inconscient.

La compétition est une idée, une solution égoïste qui oublie à la fois mon amour propre et l’amour des autres, en ayant besoin, en étant dépendant de recevoir l’amour des autres pour compenser.

Être dépendant des autres, c’est vivre constamment dans la peur de perdre ou ne pas recevoir quelque chose que je crois essentiel à mon bonheur.

 

L’esprit compétitif divise la relation

Mes parents n’étaient pas conscients que la compétition divisait les relations au lieu de les unir. J’ai cru qu’il était important d’être meilleur que les autres enfants, que j’ai oublié que ce qui comptait était d’être différent dans ma façon d’être.

Sans m’en rendre compte, j’ai causé de nombreux conflits et des divisions dans les relations, car je ne me souciais pas de mon bien-être ni celui des autres. J’étais obsédé par la reconnaissance et l’approbation de mes parents puis ensuite celle des autres.

N’est-il pas plus aimable et plus agréable d’apprécier nos différences, au lieu de chercher à être meilleur que les autres dans un même domaine imitatif ?