Le besoin transforme l’amour en peur

Transformer l'amour en eur

Toutes mes relations de couple ont débuté dans la joie, la liberté, l’inconnu, l’attention et la compréhension.

Mais quand j’ai déclaré mon amour, j’ai à cet instant créé ma plus grande peur, la peur de perdre cette femme, la peur de perdre l’amour de cette femme et me retrouver seul.

Pour ne pas la perdre, j’ai réagi en voulant la retenir, la garder pour moi, la posséder comme une chose exclusive et ainsi exprimer un comportement méprisable, détestable envers elle.

  • La joie s’est changée en monotonie ;
  • La liberté s’est changée en contrôle sur elle ;
  • Les surprises inconnues se sont changées en sécurité du connu ;
  • L’attention envers elle s’est changée en indifférence ;
  • La compréhension s’est changée en jugements et critiques.

En fait, j’avais peur de la perdre et je n’étais pas conscient que j’avais transformé l’amour en peur et ainsi oublier de m’aimer, oublier d’observer mon comportement dans ma relation avec une femme.

 

Le besoin d’amour m’a empêché de m’aimer et ainsi vouloir être aimé à tout prix

Toute ma vie, on m’a montré qu’il fallait mieux donner que de recevoir, mais je ne pouvais pas donner ce que je n’avais pas…

Comment pouvais-je donner de l’amour en abondance si je n’avais pas une abondance d’amour à donner à ma femme ?

On m’a conditionné l’esprit à aimer l’autre, à combler ses besoins et ainsi être aimé en retour afin d’être digne de m’aimer.

Vouloir de l’amour en retour, c’est imposer des conditions, des exigences.

En vérité, c’est exactement le contraire qui fonctionne, je devais m’aimer d’abord par moi-même.

L’oublie de soi n’est pas l’amour, mais l’absence d’amour envers soi-même et par conséquent, compenser cela en voulant être aimé, en ayant besoin de l’amour de l’autre.

Le problème n’est donc pas l’amour, mais cette idée du besoin qui a produit une profonde croyance que mon bonheur dépendait d’une femme.

Lorsque je m’aime, je n’ai absolument pas besoin d’une femme pour m’aimer et ainsi je peux aimer ma femme en toute liberté et sans aucune dépendance ni aucune peur de la perdre.

Ma femme peut ainsi m’aimer sans avoir l’obligation de m’aimer, mais la liberté de m’aimer.

N’est-il pas charmant de donner sans avoir à l’esprit de recevoir quelque chose en retour ?

N’est-il pas gentil de ne pas exiger rien de l’autre ni d’avoir des attentes ?