Est-ce que la conscience de notre unité pourrait transformer la façon de nous traiter mutuellement ?

Est-ce que la solution permanente d’un problème est dans un état d'être avant de faire une chose ?

Est-ce qu’en partageant librement avec les autres pourrait créer les conditions d’abondances ?



Est-ce qu'être ensemble, c’est mieux que la compétition ?

Ne trouvez-vous pas cela étrange que notre éducation nous lave le cerveau à croire que la compétition est une chose saine dans nos relations ?

Le sentiment d'être le meilleur sur l'autre semble être le choix le plus élevé, mais il ne l'est pas. C'est le sentiment d'être meilleur avec l'autre qui est le choix le plus élevé.

C'est en élevant l'autre, que vous vous élevez parmi les grands.

C'est en gagnant avec l'autre, que vous voyez votre grandeur !

À quoi sert d'être grand ou de gagner, si vous êtes seul pour célébrer ?  

 

 

Être ensemble, c'est mieux

 

Où prend naissance cet esprit compétitif ?

Je me souviens avoir assisté à une partie de soccer pour des jeunes filles de 4 ans. Sans aucune préparation, les deux équipes de filles furent envoyées sur le terrain pour jouer une partie de soccer.

Les premières minutes furent magnifiques et agréables, car les deux équipes jouaient ensemble avec le ballon et cherchaient à compter dans le même but.

Un sifflet d'un entraîneur s'est fait entendre pour arrêter le jeu. Il a expliqué que ce n'était pas comme ça que le soccer se jouait. Il a alors obligé les deux équipes à se diviser et à ne pas compter dans le même but, donc de se faire compétition pour gagner et l'autre perdre.

Ne voyez-vous pas que notre nature est l'unité ? Que ce sont les adultes bien intentionnés, mais mal informés, inconscients, qui ont perpétué l'esprit de compétition aux enfants, en leur faisant croire que cela était sain ?

 

Est-ce que l'esprit de compétition est vraiment quelque chose de sain ?

D'être le meilleur, être un gagnant, se réaliser individuellement et ensuite ne pas comprendre pourquoi il y a tant de désaccords, de conflits, de divisions et de violence dans nos relations quotidiennes ?

Est-ce que cela est dans le meilleur de nos intérêts ?

En réalité, nos relations humaines sont dépourvues d'amour, de paix et de justice et nous croyons que de nouvelles solutions, provenant de nos esprits compétitifs, pourraient changer quelque chose !

Rien n'est plus éloigné de la vérité !

Est-ce qu'être conscient de notre nature de l'amour pourrait transformer la façon de nous traiter mutuellement, de bien s'entendre dans nos relations ?

Croyez-vous que la compétition soit quelque chose de sain dans nos relations ?

En avez-vous assez des systèmes organisés qui répètent continuellement que la raison du plus fort, du plus riche, du plus éduqué, de l'autorité, est toujours la meilleure ?

Pourquoi sommes-nous continuellement en train de déterminer qui est le meilleur sans observer que cela divise nos relations, que cela nous détruit mutuellement ?

Est-ce que cela n'est pas la cause de nos guerres, de nos massacres, de nos souffrances, de nos nombreux conflits et de nos sociétés corrompues qui protègent les plus forts, les plus riches et ceux au pouvoir ?

Est-ce ainsi que vous aimeriez vivre ? Croyez-vous que ce sont les autres qui doivent changer leur comportement ? Et les autres, pensent-ils aussi comme vous à cet effet ?

Mais nous vivons en ayant une conscience très primitive selon le fait que c'est chacun pour soi, chacun sa réalisation personnelle qui compte. L'illusion d'être séparé est l'outil qui permet de prendre conscience d'une vérité immuable, que nous sommes un.

Sans cette séparation, ne ne pouvons pas comprendre, prendre conscience de son contraire.

Et pour en prendre conscience, vous devez accepter et comprendre ce qu'est la compétition, le fait d'être meilleur que l'autre, puis ensuite choisir consciemment, le sens que vous croyez, sert le mieux vos intérêts, selon vous.

 

Le fait de gagner n'a qu'un seul but : Séduire les plus faibles !

Avez-vous peur de faire partie des perdants en cherchant à être un gagnant ?

Combien il est gratifiant d'être le meilleur, le premier, le plus fort, le plus éduqué, être un gagnant et ainsi recevoir les réflecteurs, la gloire et la reconnaissance sur vous ?

En êtes-vous si sûr ?

Est-ce que vous vivez constamment dans la peur de ne pas être un gagnant, de ne pas vous faire apprécier, vous faire aimer ?

Si toute votre vie, vous cherchez à ce que les autres vous apprécient pour vos accomplissement que vous faites, pour attirer l'attention sur vous, alors vous vivez dans la peur, car l'amour que vous croyez recevoir n'est pas l'amour, mais selon une performance que vous faites et non sur ce que vous êtes.

L'amour est un état d'être conscient qui engendre un choix à faire afin de produire un résultat à avoir et ainsi sentir cet état d'être, et non d'accomplir quelque chose sans être conscient d'un état d'être au départ.

Et il est vrai, que si vous partez d'un état d'être, alors vous allez accomplir de magnifiques choses, car vous ne serez pas séparé des autres.

Vous ne ferez pas quelque chose pour les autres, mais vous ferez quelque chose avec les autres, donc en relation avec les autres.

Le sentiment d'être le meilleur sur l'autre semble être le choix le plus élevé, mais il ne l'est pas. C'est le sentiment d'être meilleur avec l'autre qui est le choix le plus élevé.

C'est en élevant l'autre, que vous vous élevez parmi les grands. À quoi sert d'être grand en abaissant les autres !

C'est en gagnant avec l'autre, que vous voyez votre grandeur ! À quoi sert de gagner quand les autres perdent !

Avec qui allez-vous célébrer si les autres n'ont pas envie d'être avec vous ?

 

"Ce qui compte n'est pas de gagner ou perdre, mais d'être aimable quoique vous fassiez"

 

Que montrons-nous à nos enfants ?

Les nombreuses images ou films montrant les héros, la gloire des célébrités, les nombreux sports qui projettent des images d'individus ou d'équipes qui tentent de battre l'autre et ainsi gagner, les enseignements à nos jeunes d'être le meilleur de sa classe.

Tout cela apporte des intentions à vouloir devenir le meilleur et le gagnant, sans se soucier à ce que les autres puissent vivre. Pourquoi aussi, présenter des images de violence ? Est-ce ainsi qu'on éduque nos enfants à bien s'entendre avec les autres ?

Pourquoi donnez-vous des récompenses à ceux qui sont meilleurs, à ceux qui gagnent, à ceux qui performent le plus ? Qu'est-ce que nos enfants en comprennent ? Est-ce ainsi que nous créons un monde plus uni, plus aimable et plus tolérant ?

Pourquoi apprendre à nos enfants, des règles et des conclusions mémorisées par l'éducation, d'une société qui a déjà prouvé qu'elle était totalement incapable d'évoluer selon ces méthodes, mais qui continue de les utiliser ?

Est-ce que c'est notre nature de se diviser, détruire son prochain, pour être meilleur que lui, pour le dominer ?

 

Les systèmes organisés permettent à cette séparation de continuer

Si le monde est dans un tel état, c'est que nous tous avons été conditionnés par les systèmes établis et les traditions culturelles à vivre dans la séparation au moyen de la compétition.

Cela est parfait, car sans cette prise de conscience de la séparation, il nous serait impossible de connaître l'existence de son contraire.

Faute de ce qui n'est pas, ce qui est, n'existe pas. Faute d'obscurité, nous ne pouvons pas connaître la lumière et ainsi avoir un choix libre.

 

Il n'y a rien à faire pour être, mais d'être différent dans notre conscience avant de faire quelque chose !

Il n'y a rien à faire pour transformer ce monde, il suffit simplement d'être différent dans nos relations quotidiennes avant de choisir de faire ou créer quelque chose de nouveau.

Vous ne pouvez pas vivre dans, ni même créer, un monde dont vous avez toujours rêvé, si vous ne reconnaissez pas, avec sagesse et clarté, les vérités suivantes :

  • Ce que vous faites aux autres, c'est à vous-même que vous le faites.

  • Ce que vous négligez de faire aux autres, c'est à vous-même que vous négligez de le faire.

  • La douleur des autres est vôtre et la joie des autres est vôtre.

  • Et lorsque vous désavouez ou niez quelque partie que ce soit, vous désavouez ou niez une partie de vous-même.

  • Si nous ne sommes pas responsables des choix passés et présents de notre monde, alors qui l'est ?

  • Chacun de nous est responsable et affirmer que ce sont les autres, alors rien ne changera, car les autres aussi vont affirmer que ce sont les autres et rien ne sera entrepris.