Quand cesserez-vous de croire que la passion de faire est une matière à apprendre ?

Apprendre une passion

Pourquoi apprendre un métier ou une profession en espérant aimer cela et mourir d’ennui ? N’est-il pas plus sage de connaître d’abord ce que vous aimez faire et choisir ensuite d’apprendre une matière afin d’exprimer cette passion ?

Nous passons de nombreuses années à l’école pour apprendre des domaines, des matières, des thèmes, des métiers ou des professions.

Par exemple, la géographie, les mathématiques, la physique, la chimie, la biologie, la science, le marketing, la psychologie, le génie civil, la menuiserie, la plomberie, la musique, la littérature, la gestion, la médecine, la dentisterie, la mécanique, la politique, l’enseignement, les finances, etc.

Certaines de ces choses nous intéressent plus que d’autres et ainsi croire que cela pourrait être notre passion de faire !

Pourtant, si vous observez le monde sans nier les faits, n’est-il pas évident que très peu de gens sont heureux dans leur travail qu’ils croyaient passionnant, il y a quelques années à peine ?

Heureusement, c’est en acceptant et en comprenant l’égarement et la confusion de l’enseignement scolaire, que vous pouvez prendre conscience de ce qui n’a pas fonctionné pour connaître votre passion de faire et ainsi choisir de l’exprimer avec beaucoup d’enthousiasme.

 

L’inconscience et l’égarement de l’enseignement scolaire

À l’école, j’ai appris des matières et on m’a comparé avec les autres pour déterminer qui sont les meilleurs en m’obligeant de m’asseoir dans des classes et écouter les professeurs expliquant leurs matières.

Comment aurais-je pu connaître et exprimer ma nature, donc ma passion de faire et sentir si j’aime ça ou non, si je ne pouvais pas expérimenter de nouvelles actions par mes choix libres ?

La seule action qu’on me permettait de faire était sous forme d’un ordre, soit d’écouter pour apprendre en accumulant des mots dans ma mémoire et me faire croire que mon but était de gagner ma vie.

En vérité, l’erreur de l’enseignement était double, car elle m’éduquait inconsciemment à vivre sans passion pour moi et vivre sans compassion pour les autres, donc en croyant qu’une passion de faire se trouvait dans une matière à apprendre sans connaître ma nature et sans avoir de compassion pour les autres en voulant gagner ma vie, donc sans avoir à l’esprit, de m’intéresser aux autres dans une matière qui pourrait leur faire du bien ou améliorer leur vie.

 

L’école a-t-elle confondu un verbe avec une matière ?

J’ai appris plusieurs matières à l’école, mais personne était consciente que la passion de faire était un verbe venait d’une passion d’être, un émerveillement concernant qui je suis, car ma première nature est d’aimer sans condition et ma deuxième nature est d’exprimer ma première nature.

Ainsi, j’ai cru à tort et comme tout le monde, qu’une passion de faire se trouvait dans des matières, des thèmes, des choses à apprendre, non dans l’expression d’un verbe, dans l’expérience de faire quelque chose que j’aime et l’utiliser au service des autres qui n’aiment pas faire ce qui me passionne, donc d’exprimer ma passion avec compassion.

Apprendre est un verbe, mais ce verbe n’exprime en rien quelque chose. Apprendre, c’est faire entrer des informations dans notre esprit. Ainsi, une passion de faire est une expression de ce que l’on aime faire et de canaliser cette passion dans une matière ou un domaine qui apportera du bien-être aux autres qui ne peuvent pas ou ne veulent pas la faire.

 

Je ne suis pas ce que j’apprends ni ce que je fais

Combien de fois ai-je entendu cette question quand j’étais jeune : « Que veux-tu devenir plus tard ou quand tu seras grand ? »

Comme si ce que je suis n’est pas encore défini en arrivant sur cette planète et que je le deviendrai en faisant quelque chose !

Un chien qui naît est un chien, il ne le deviendra pas, peu importe ce que fait un chien (japper, courir, sauter, etc.). Il n’est pas ou ne devient pas ce qu’il fait. Il n’est pas un jappeur, un coureur, un sauteur, etc.

Pourquoi nous nous identifions avec ce que nous apprenons et faisons comme travail ?

Par exemple, apprendre une matière pour devenir, pour être. Apprendre la médecine et dire que je suis médecin, apprendre la gestion et dire que je suis gestionnaire. Avons-nous oublié que nous sommes des êtres et que nous ne pouvons pas devenir autre chose que ce que nous sommes, peu importe ce que nous faisons ?

Comment pouvais-je être conscient de cela, quand tout mon environnement en n’avait pas conscience ?

Un oublie total de ma passion d’être et de faire qui produit une confusion totale en utilisant une matière comme domaine de travail et m’identifier comme si j’étais cela. Ainsi, j’ai appris le domaine de l’aéronautique à l’école et j’ai travaillé comme inspecteur de moteur d’avion. Je m’identifiais (être) comme un inspecteur, et non comme un être humain.

 

Quel verbe exprime ma passion de faire ?

Avez-vous remarqué qu’il y a des enfants qui aiment parler et d’autres qui n’aiment pas parler ? D’autres qui aiment écrire et d’autres qui n’aiment pas écrire ? D’autres qui aiment bouger, réparer, restaurer, rénover, construire, soigner, embellir, chanter, dessiner, danser, assembler, démolir, etc.

C’est là où se trouve la passion de faire et elle est unique à chaque personne, quoique certaines personnes puissent avoir la même passion.

Si je choisi un domaine d’abord, donc une matière ou spécialité à apprendre, alors je me limite à travailler uniquement dans cette matière ou spécialité. De plus, je n’ai aucune conscience si cela va apporter du bien-être aux gens ni si cela va me passionner. Je pourrais perdre beaucoup d’années à apprendre et à faire quelque chose que je n’aime pas pour gagner ma vie et ainsi être piégé, si j’accumule de nombreuses dettes ou obligations.

Mais si je prends conscience de ma passion de faire d’abord, du verbe, je n’ai aucune limite concernant de nombreuses matières à apprendre. Je peux choisir des matières intéressantes où ma passion de faire va être utile à solutionner les problèmes des autres ou à améliorer leur vie.

Par conséquent, pour connaître sa passion de faire, il ne s’agit pas d’apprendre un domaine, une matière, mais de se souvenir de quelque chose que l’on aime faire depuis notre naissance. Se rappeler de cela, non en fouillant dans sa mémoire de l’esprit, mais en fouillant dans sa mémoire des sentiments passés, car cette passion est et a toujours été dans notre âme !

Pour ma part, j’aime écrire et cela est ma passion (j’aime) de faire (écrire). Elle est entrée en existence, quand j’ai pris conscience de ce qu’elle n’était pas et avec de nombreuses pertes d’emploi qui m’ont fait mal. Mes souvenirs de ce que j’aimais faire sont apparus dans ma conscience.

J’aime écrire et j’ai choisi les domaines : littéraires, des relations, de la connaissance de soi, du marketing, de la création d’entreprise, etc) afin de créer du bien-être à moi et aux autres.

Ma passion n’est pas la littérature ni les relations ni la connaissance de soi ni le marketing, ni la création d’entreprise…

 

Un domaine n’est pas une passion, mais une matière qui nous intéresse

Choisir un domaine qui pourrait exprimer votre passion, c’est être conscient que vous êtes vraiment utile et qu’il existe des problèmes à solutionner ou des choses à améliorer afin d’utiliser votre passion de faire au service des autres selon un domaine intéressant, un domaine qui capte votre attention.

En enseignant des matières, les professeurs oublient les différences qui existent entre les enfants, entre les êtres humains. On les traite comme s’ils étaient tous identiques et on mesure qui est le meilleur dans un même domaine ou matière, ce qui produit une division, une séparation dans les relations.

Comme si la séparation était quelque chose de grandiose et d’évolué. En fait, c’est exactement le contraire. L’unité ou ce qui fait du bien dans les relations est la mesure de l’évolution et elle ne peut pas se mesurer physiquement pour bien paraître !