Une passion de faire n’est pas un divertissement ni une distraction

Divertissement et distraction

Regardez le monde, la plupart aime se divertir, s’amuser, se distraire.

Il n’y a rien de mal à faire cela.

Cependant, si vous n’êtes pas conscient de votre vérité, donc ce qui donne naissance à vouloir vous divertir ou vous distraire, vous pouvez passer une grande partie de votre vie sans aucune passion ni joie et chercher par habitudes apprises, des divertissements ou distractions pour compenser !

Ne serait-il pas souhaitable de ne pas vivre dans l’ignorance ou l’inconscience de qui vous êtes et être passionné de façon permanente ?

La passion de faire est une compassion dans les relations, non un isolement dans une distraction ou un divertissement.

 

Une échappatoire inconsciente pour compenser l’ennui à l’école

Comme bien des gens, je suis allé à l’école par obligation et j’ai été conditionné à m’oublier, à vivre dans le mensonge à mon sujet, car lorsque les adultes me demandaient si j’aimais l’école, je répondais que je l’aimais, car j’avais tellement peur de dire ma vérité pour éviter de me faire critiquer, intimider, juger ou punir.

Jamais les professeurs ni les adultes me disaient les bénéfices, les avantages ou les intérêts pour moi à suivre les cours ou les matières qu’ils voulaient enseigner. Probablement, qu’ils n’étaient pas conscients comment fonctionne un être humain… surtout qu’ils avaient été conditionnés plus longtemps que moi à oublier, à ne pas être attentifs à leurs sentiments, leurs vérités présentes et ainsi vivre dans les idéaux futurs qui n’étaient que le prolongement du passé connu des autres !

Ainsi, je m’ennuyais à mourir à l’école. Voilà le sentiment ou la vérité qui m’habitait !

De plus, penser que je devrais passer plusieurs années à m’ennuyer était suffisant pour me faire réagir inconsciemment, à vouloir me divertir pour compenser. J’avais tellement hâte de finir la journée de classe pour aller jouer, hâte aux fin de semaine pour sortir avec mes amis ou hâte aux vacances estivales pour oublier ce cauchemar.

Par conséquent, ce qui a donné naissance à vouloir me divertir quand j’étais jeune venait d’un sentiment mal que je n’avais pas conscience, une échappatoire inconsciente pour compenser cet état d’être ennuyant à l’école.

Comment cela aurait pu être autrement avec tous ces adultes du système scolaire complètement divisés dans les relations et totalement inconscients de leur nature véritable ainsi que celle des autres, peu importe leur âge ?

 

Une échappatoire inconsciente pour compenser l’ennui au travail

Lorsque j’étais à l’école, je me disais que j’avais hâte de travailler pour sortir de cet enfer qui limitait ma liberté. Puis après quelques années au travail, je me disais que j’avais hâte à ma retraite pour sortir de cet enfer qui contrôlait également ma liberté.

Ainsi, je m’ennuyais au travail avec cette routine imitative sans nouvelle création personnelle et motivante. Voilà le sentiment ou la vérité qui m’habitait !

Pour compenser cet ennui, j’ai continué cette profonde habitude de rechercher des divertissements ou des distractions pour soulager mon sentiment d’ennui que je n’avais pas conscience.

Sans m’en rendre compte, je fuyais ma vérité sans chercher à vouloir comprendre la pensée qui lui donnait naissance et ainsi croire qu’un problème se solutionnait au niveau du faire et non au niveau de l’être, de la conscience de moi, de mon être. C’est ce que tout le monde faisait, n’est-ce pas ?

En fait, je faisais un travail dans le but de gagner ma vie, donc de survivre et lorsque les gens me demandaient si j’aimais mon travail, je répondais que je l’aimais, car j’avais tellement peur de dire ma vérité pour bien paraître, être à la hauteur concernant mes décisions.

C’est ce mensonge qui a fait en sorte de constamment redonner naissance à cet ennui en toute inconscience, car je niais l’existence de ma vérité, de mon état d’être ennuyant et seul ce qui existe peut être changé, jamais ce qui n’existe pas, jamais ce que je nie.

Vouloir gagner ma vie était un but moindre, car je n’avais pas pris conscience de ma passion de faire ni choisi consciemment un domaine qui m’intéressais. J’avais été conditionné à oublier cela et mettre l’importance sur ce but moindre qui m’avait été imposé à l’école, ce but de vouloir gagner ma vie et ainsi la perdre en oubliant mes véritables intérêts et ceux des autres.

Par conséquent, j’ai cru que des divertissements et des distractions étaient la bonne chose à faire pour ne plus jamais m’ennuyer dans un travail monotone et routinier. Pourtant, sans me rendre compte, ils contribuaient à recréer une profonde habitude de soulagement, non une guérison totale.

 

Existe-t-il un but plus élevé que de gagner ma vie ?

Une vie répétitive, imitative et exécuter les ordres des autres mène à l’ennui, car cela est une vie sans nouvelles idées, sans nouvelles créations, sans nouvelles actions dans les relations et sans nouvelles réalités. Bref, sans aucune liberté.

J’avais accepté, par la peur et l’inconscience, que je devais gagner ma vie en imitant les autres, au lieu de créer ma vie en étant différent des autres.

J’avais oublié que je pouvais utiliser mon divertissement, le transformer en une passion de faire, choisir un domaine qui m’intéressait et qui solutionnait un problème des gens consentant à payer pour leur bien-être ou pour améliorer quelque chose à leur vie.