L’école détruit toute passion et toute joie de vivre !

École détruit la passion et la joie
  • L’école actuellement est l’endroit pour apprendre quelque chose que les autres connaissent et transmettent de force !
  • L’école actuellement est l’endroit où l’on impose des programmes aux enfants sans tenir compte de leurs intérêts !
  • L’école actuellement est l’endroit pour apprendre un domaine de travail qui échange notre liberté contre de l’argent !
  • L’école actuellement est l’endroit où l’on enseigne quoi penser, et non comment penser de façon indépendante !
  • Mais actuellement l’école n’est pas l’endroit qui fait prendre conscience des passions des enfants ni des joies que procurent ces passions !

Est-ce que les enfants sont plutôt considérés comme des êtres inférieurs, des êtres faciles à contrôler par la peur et la culpabilité ?

Ainsi, avant de choisir d’apprendre un travail ou de faire un autre travail, n’est-il pas important de connaître sa passion et éviter de faire quelque chose de monotone, de pénible, de destructif et de frustrant le restant de sa vie ?

En vérité, pour connaître ma véritable passion, il fallait d’abord observer et comprendre comment le manque de passion s’est installé durant ma vie scolaire afin de ne pas répéter, sans m’en rendre compte, le même processus par habitude transmise de l’enseignement.

 

L’école transmet l’absence de passion

Il est bien de transmettre des connaissances aux générations suivantes.

Cependant, si pour réaliser ce but, il faut le faire par obligation imposée, par obéissance à l’autorité, par intimidation de supériorité, par culpabilité blessante et par la ruse de la manipulation, alors les enseignants et les professionnels ne se connaissent pas eux-mêmes et transmettent en toute inconscience, la peur, non l’amour avec des comportements malsains dans les relations.

Curieusement, quand je suis allé à l’école, les enseignants me blâmaient toujours lorsque que je n’entrais pas dans leur moule, lorsque je n’exécutais pas ce qu’ils voulaient et ils me décrivaient comme un mauvais enfant. Voilà comment des gens profondément égoïstes et inconscients d’eux réagissent pour arriver à leur fin sans avoir à l’esprit, les intérêts des autres dans une relation juste et aimable.

Lorsque je contrôle quelqu’un, j’obtiens ce que je veux, mais lorsque je libère quelqu’un, il obtient ce qu’il veut. Ainsi, ce que je veux est ce que l’autre veut réellement, non ce que je crois, et comment je peux faire pour l’aider à l’obtenir.

Le plus ironique, si les professeurs avaient été conscients de connaître et accepter mes intérêts, alors j’aurais réaliser leurs intérêts également en toute justice, liberté et avec une grande motivation.

Aujourd’hui, je comprends les professeurs, car ils avaient oublié qu’eux aussi ont été obligés d’obéir à leurs professeurs en étant jeune et ne jamais choisir leurs intérêts ni leurs passions consciemment.

Par conséquent, j’observe qu’il n’y a pas uniquement les connaissances qui sont transmises entre les générations, mais aussi l’absence de passion et l’absence de joie au travail, lorsque les intérêts personnels des deux parties ne sont pas pris en compte.

 

L’absence de passion produit l’absence de joie

J’ai travaillé une bonne partie de ma vie à faire semblant que j’aimais mon travail, mais heureusement, ma passion est entrée en existence en sachant exactement comment mon manque de passion a pris naissance et comment cela s’est installé dans mes habitudes.

Évidemment, je me suis fait congédié 5 fois avant de prendre conscience que je faisais fausse route en faisant quelque chose qui avait comme but de gagner de l’argent, au lieu de faire quelque chose que j’aimais et l’offrir aux autres qui n’avaient pas envie ou ne voulais pas faire ce que j’aimais.

En grandissant, j’étais piégé dans les obligations à payer et ainsi rendre difficile toute prise de conscience et tout changement dans ma vie. Même si mes pertes d’emploi ont été difficiles à vivre, je ne peux être que reconnaissant d’avoir vécu ces situations qui m’ont permis d’éveiller ma conscience à mon sujet.

Comme un puissant électrochoc.

Je me souviens que c’est durant mes années scolaires qu’on m’a empêché d’essayer de faire des choses que j’avais envie de faire et me faire sentir coupable de faire certaines choses. Comment pouvais-je découvrir ma passion de faire si j’avais peur d’entreprendre quelque chose de nouveau et ainsi savoir par expérience personnelle si j’aimais ou non cela ?

On m’imposait des choses à faire ou ne pas faire, mais jamais on m’a posé des questions sur ce que j’aimerais faire, sur ce que j’aimerais exprimer avec mon corps. En fait, on m’a plutôt parlé des punitions si je faisais quelque chose de différent et par choix libre.

Je suis ainsi devenu plus passif, j’ai perdu ma confiance et mon initiative, et j’ai vécu par la crainte en toute inconscience.

Ainsi, l’école m’a conditionné à me faire croire qu’il était beaucoup plus important de faire entrer en moi des informations ou des connaissances apprises des autres par mes 5 sens, donc être passif, mais jamais de m’exprimer, de pratiquer, d’appliquer, d’intégrer et de faire sortir de moi, des actions créatives et nouvelles qui pourraient apporter du bien à moi et aux autres selon ce que j’aimais faire et dans un domaine qui m’intéressait.

On m’a transmis la peur de l’échec et la peur de ce que les autres diraient à mon sujet. Par crainte, je faisais uniquement les choses que je savais et les refaire constamment afin de me sentir assuré. Cette assurance était ce que les gens appelaient par erreur ; la confiance.

Cependant, la joie est disparue de ma vie et pour compenser mon absence de passion dans ce je je faisais, j’ai réagi comme tout le monde en cherchant des divertissement pour échapper, pour fuir cette vie de seconde main, cette vie d’un ennui mortel où les divertissements coûtaient de plus en plus chers et qui m’ont endetté énormément.

J’ai cru à tort que ma passion était un divertissement, un échappatoire que j’utilisais comme solution à mon travail monotone.

 

Une passion est un amour de faire au service des autres

En vérité, il est bien de transmettre des connaissances aux générations suivantes, mais le moins possibles. Il est plus important de transmettre de la sagesse, donc des connaissances appliquées par l’expérience personnelle, par l’exemple personnel.

Est-ce que les professeurs sont passionnés dans leur travail ? Ont-ils été éduqués comme moi à ne pas découvrir leur passion ?

Savent-ils qu’une passion est toujours au service des intérêts des autres, des enfants ? Ont-ils le désir sincère de s’intéresser aux enfants ?

Si les professeurs ne sont pas conscients qu’ils sont au service des enfants, alors il est évident qu’ils n’ont pas de passion dans leur travail et ils transmettent cela aux enfants.

Par conséquent, lorsque les professeurs parlent de passion, il sont certainement dans l’erreur et ne sont pas des personnes ressources à ce sujet.

 

Ma passion se trouve en moi, non chez les autres

Ma passion de faire ne se trouvait pas dans les connaissances des autres, mais en moi, lorsque j’ai compris quelle ne se trouvait pas chez les autres et encore moins chez ceux qui disent qu’ils sont passionnés dans leur travail, mais sans jamais dire comment ils sont arrivés à découvrir leur passion.

Bien que j’avais pris conscience d’où prenait naissance mon absence de passion et de joie, il me fallait aussi accepter ma responsabilité, non d’accuser les autres, accuser les professeurs de m’avoir conditionné à vivre sans passion.

N’est-il pas sage d’aimer mon inconscience et ainsi faire entrer en existence une nouvelle conscience ?

D’accepter que je suis le responsable d’avoir créé inconsciemment mon absence de passion de faire ?

De ne pas porter de jugement sur les enseignants qui n’étaient pas conscients d’eux et qu’ils faisaient de leur mieux ?