Porter des jugements est simplement le signe d’une intelligence primitive

Porter des jugements

Quel grand pouvoir de connaître les lois, les règles et les conditions pour contrôler mes semblables et croire que je suis un être supérieur ?

Quelle grande sensation d’avoir des traitements de faveur et croire que je suis plus important, plus grand, meilleur que les autres ?

Quelle grande satisfaction d’avoir un bon jugement, un gros bon sens et croire que je suis une personne intelligente ?

Quel grand plaisir de sentir que j’ai raison et croire que gagner une discussion est la plus haute forme d’estime personnelle ?

Mais les autres personnes dans tout ça, comment se sentent-ils ?

Curieusement, plus je jugeais les gens et plus je devenais arrogant, intolérant, hautain et stupide. Et le pire, je reprochais ces comportements aux autres sans me rendre compte que j’étais comme ça.

Heureusement, je me suis réveillé de mon profond sommeil, lorsque j’ai pris conscience que porter des jugements n’était rien d’autre que la démonstration d’une conscience primitive, une conscience qui n’est qu’à ses débuts de l’évolution.

 

Être juste débute en sachant clairement ce qui est injuste, non en sachant toutes les lois

Les gens, tout comme moi, nous ne nous rendons pas compte que croire est une forme de pensée primitive qui ne s’ouvre pas aux nouvelles possibilités et ainsi demeurer à ce niveau de conscience.

Le jugement fait partie de ce niveau de conscience, car les gens font la propagande de cette croyance aux jugements comme si c’était une chose fondamentale pour bien vivre en société.

Pourtant, en observant le monde et en ayant une certaine compassion, il est évident pour moi que c’est exactement le contraire en produisant de nombreux conflits dans les relations.

Vivre avec le jugement, c’est vivre sans vraiment observer ni penser par moi-même, donc sans aucune évolution de ma conscience de qui je suis. Cette évolution de ma conscience se mesure par ce qui fait du bien dans mes sentiments et ceux des autres, non ce qui divise par ce qui fait du mal.

En vérité, ils m’ont dit « voici ce qu’est la justice, voici ce que tu dois croire à ce sujet, voici ce qui est bien ou mal, car nous avons raison » et les conséquences en sont l’injustice.

Parce que ma nature est la liberté de choix, a chaque fois qu’on m’imposait quelque chose, les effets étaient exactement le contraire.

Par exemple, ma mère me disait « touche pas à cela » et à cet instant j’avais une envie folle de le toucher, mais je ne le touchais pas pour bien paraître aux yeux de ma mère ou par peur de me faire punir, mais lorsque elle n’était pas là, alors je touchais à cette chose tout naturellement.

Ainsi, j’ai compris que ce qui définissait une chose était de comprendre d’abord ce que cette chose n’était pas et ainsi avoir un choix conscient dans mon esprit, non de croire les autres sans poser de question afin de choisir ma façon de penser.

Ce qui définit la justice est ce que la justice n’est pas… car en sachant clairement ce qu’elle n’est pas, alors ce qu’elle est vraiment entre en existence dans mon esprit et ainsi en prendre conscience par choix libre, non par croyance imposée par la peur ou la culpabilité.

 

Il n’y à rien de mal à être primitif dans son évolution personnelle !

Le jugement est une réaction primitive qui divise les relations, qui ne fait pas de bien, donc quelque chose de peu évolué.

Quand j’ai commencé à marcher, j’étais dans une situation primitive. Il n’y avait rien de mal à comprendre que ce n’était que la description d’une chose à ses débuts.

Porter des jugements est également une chose au début de l’évolution de ma conscience. Il n’y à rien de mal, mais si je ne l’accepte pas « ce qui est », jamais je ne pourrais dépasser ce niveau de conscience et ainsi être piégé dans mon inconscience, au niveau des croyances, et continuer à croire que le jugement fonctionne pour bien vivre ensemble.

N’est-il pas plus évolué d’avoir le pouvoir avec les gens, non le pouvoir sur les gens ?

N’est-il pas plus intelligent d’avoir l’intention de comprendre les gens, au lieu de porter des jugements ?

N’est-il pas bienveillant de ne pas chercher à donner tort aux autres, mais de leur montrer que tous les deux avons raison ?