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Comment être honnête dans une relation et communiquer avec transparence ?

Avez-vous des craintes concernant la réaction des autres, quand vous dites vos vérités ? Combien de culpabilité, de critique, de ridicule devez-vous supporter par le jugement des gens, surtout ceux qui disent vous aimer ? Est-il nécessaire de mentir, de dissimuler la vérité pour bien paraître ?

 

 

 

Ne vous en faites pas, car moi aussi je suis comme ça et presque tout le monde vit ainsi sans s'en rendre compte, par habitude apprise.

Mais si vous et moi ne faisons rien de différent, j'ai bien peur que notre vie soit un mensonge, une tromperie, une comédie sur toute la ligne et que jamais, nous ne pouvons sentir la joie de créer une vie et des relations magnifiques.

Par bonheur, voici une nouveau point de vue qui pourrait, non pas vous changer, mais bien vous apporter la liberté de choisir consciemment entre l'honnêteté et la malhonnêteté, sans aucune forme de jugement.

Dans cet article, j'utilise le mot malhonnêteté pour désigner le fait de cacher une information et non pour porter un jugement de mal.

 

Vous pouvez avoir une vie magnifique !

Pouvez-vous imaginer avoir des relations de confiance avec vos enfants, vos parents, votre amoureux, vos collèges de travail et les gens en général ?

De communiquer d'une façon simple et compréhensive sans avoir la crainte de vous faire juger, mais d'utiliser le jugement des autres pour vous permettre de choisir de vivre de façon honnête et ainsi être fier de vous ?

Aimeriez-vous bien vous comprendre et bien vous entendre dans vos relations ? De ne plus avoir peur de dire votre vérité sans devoir mentir pour bien paraître, sans devoir mentir pour éviter une condamnation ou une forme de punition ?

Qui aimerait faire prendre conscience aux autres, qu'il est sain et sans risque d'être honnête dans ses paroles et ainsi avoir le courage de s'exprimer ?

Être honnête ne veut pas dire de tout dévoiler aux autres, mais uniquement les informations qui peuvent compromettre la compréhension et la prise de décision d'une situation impliquant l'autre.

 

D'où vient cette habitude de cacher notre vérité ?

Lorsque Éric, ce petit enfant de 2 ans, ne voulait pas manger ses champignons en disant combien il n'aimait pas cela, alors la réaction de sa mère fut sans équivoque. "Manges tes champignons, c'est bon pour toi, pour ta santé".

Puis quelques jours plus tard, au devant de son assiette avec des champignons, Éric déclare encore une fois, sa vérité, qu'il n'aime pas les champignons, qu'il ne veut pas les manger. Alors sa mère lui ordonne de les manger, et s'il le fait, il aura droit à un gâteau au chocolat.

Une semaine plus tard, encore des champignons pour le souper. Éric dit la vérité de ses sentiments à sa mère, qu'il n'aime pas les champignons, mais cette fois-ci, qu'il ne veut pas non plus de dessert.

Sa mère se fâche en lui disant qu'il est un mauvais enfant désobéissant, que beaucoup d'enfants dans le monde meurent de faim et que s'il ne les mange pas, alors il va recevoir une fessée et aller dans sa chambre durant plusieurs heures. Éric décide de ne ne pas les manger et recevoir la condamnation et la punition.

Un mois plus tard, encore des fichus champignons à manger. Éric tente d'inventer quelque chose pour éviter les conséquences imposées par sa mère et quand elle a le dos tournée, il met des champignons dans ses poches, dans l'assiette de sa mère ou celle de sa sœur Claudia.

Puis, quand sa mère revient à la table, il lui montre combien il est un bon garçon à ses yeux, de bien paraître au devant d'elle d'avoir mangé ses champignons et ainsi recevoir son approbation. De l'amour avec des conditions.

Le cercle est complet !

Combien de situation similaires Éric va-t-il vivre tout au long de sa vie d'enfant et d'adolescent ? De créer ensuite une habitude profonde, sans s'en rendre compte, une fois adulte ?

Son éducation fut de recevoir des ordres, de ne pas choisir, d'obéir contre sa volonté, de trahir sa vérité, d'imposer des conditions pour se faire manipuler, d'avoir des menaces pour se faire intimider, de subir des condamnations pour se faire culpabiliser, de recevoir des punitions pour se détester et finalement d'inventer des mensonges pour se faire aimer.

Sans oublier, ce que les professeurs à l'école vont être dans ses relations.

Est-ce de l'honnêteté ou autre chose pour bien paraître ? Est-ce de l'amour ou bien de la peur ?

En réalité, même sa mère n'est pas consciente de la situation ni de sa vérité, car elle n'a jamais eu de choix, quand elle était jeune ! Tout cela est l'inconscience de soi.

Pouvons-nous observer, accepter et comprendre autre chose ? Nous le pouvons, si nous arrêtons de croire que nous sommes honnêtes pour bien paraître !

 

Pouvons-nous observer au lieu de croire ?

D'abord il est essentiel d'accepter que la malhonnêteté est quelque chose de parfait dans la vie, car sans elle, il vous serait impossible d'avoir un choix conscient entre la malhonnêteté (ce qui est) et l'honnêteté (ce qui n'est pas). Sans l'obscurité, comment pouvez-vous connaître l'existence de la lumière ?

Il ne faut pas porter de juger sur ni l'un ni l'autre, de ne rien qualifier de bien ou mal, mais de comprendre que sans un ni l'autre, aucun choix n'est possible.

Le bien et le mal est ce que vous sentez et non ce que vous pensez.

Il en va de même avec tout autre état d'être.

C'est par l'observation d'une situation sans croire, par l'acceptation sans nier et par la compréhension sans juger, que vous êtes conscient de la réalité, de votre vérité et celle des autres.

 

Une fois adulte, comment exprimer ses vérités ?

Tout le monde se dit honnête et lorsque nous observons tout le monde, nous voyons les nombreux mensonges, la tricherie, le manque de transparence, le bien paraître et quoi d'autre !

Et quand ce "tout le monde" vous regardent, que voient-ils de vous ?

En réalité, vous, moi et tout le monde observons uniquement ce qui est hors de nous, donc les autres, et non de s'observer, d'accepter, de se comprendre et ainsi se transformer et transformer notre réalité par choix conscient.

Par conséquent, nous avons tous une habitude de dire que ce sont les autres qui sont malhonnêtes, qui trichent, qui manquent de transparence, qui cachent la vérité.

Dans l'exemple du petit Éric, que pouvons-nous choisir de différent à la place de sa mère ? Pourtant, si vous observez la réalité, c'est toujours l'enfant "le problème" et que les adultes croient devoir le changer ou à l'éduquer, et non de s'observer dans leur relation, qui est le processus en cause de la malhonnêteté chez l'enfant.

Si l'erreur est celle de l'enfant, alors les parents n'ont jamais tort et le monde ne peut pas évoluer, car les péchés des parents sont transmis aux enfants... de génération en génération.

Et en regardant la réalité de ce monde, c'est exactement ce qui se passe.

La véritable éducation n'est pas de faire entrer quelque chose dans l'esprit des gens, mais de les faire découvrir que cela est déjà en eux et de choisir, ce qui est bien, selon eux, et juste dans leur relation.

 

Comment choisir d'être honnête ?

Par conséquent, c'est en étant d'abord honnête vous-même, que l'autre a le choix de l'être. Et cela ne doit jamais obliger l'autre, car l'obligation n'est pas un choix, mais bien quelque chose que vous imposez à l'autre contre sa volonté.

 

Voici quelques exemples à choisir :

 

Vous pouvez ne pas être honnête de vos sentiments :

• Je veux que tu manges tes champignons !

• Tu dois m'obéir !

• Veux-tu une crème glacée ?

 

Vous pouvez être honnête de vos sentiments :

• J'aime quand tu manges des champignons, car j'ai fait ce souper pour nous tous, mais tu n'a aucune obligation d'en manger, c'est juste une occasion.

• Je n'aime pas donner des ordres, je préfère donner plus d'information sur les conséquences et ainsi te laisser la liberté de choisir.

• J'aime la crème glacé et j'ai envie d'en manger une maintenant. Est-ce que tu m'accompagne ?

 

Vous pouvez créer une relation honnête des sentiments des deux :

• Je te comprends de ne pas aimer les champignons, car moi je n'aime pas le fromage. Cependant, même si le goût est affreux, et que cela est bon pour notre santé, tu es libre d'en manger ou non.

• J'observe que les ordres empêchent d'avoir de l'initiative aux autres et m'empêchent d'être libre, alors as-tu une idée comment faire pour réaliser cela et ainsi te sentir fier de toi ?

• J'aime la crème glacé et je préfère encore plus en manger avec quelqu'un qui a aussi envie d'en manger avec moi. Cependant, si cela est un problème pour toi, alors je comprends la situation !

 

Maintenant vous ?

Quels sont vos sentiments qui résonnent le plus avec ce qui est écrit ? Laissez-moi vos commentaires pour mieux écouter vos inquiétudes.