15 observations pourquoi les gens sont satisfaits de ce monde cruel


Si nous ne changeons pas notre conscience et celle des autres, la destruction de ce monde est inévitable.


Avons-nous peur d'observer nos profondes habitudes et voir si elles fonctionnent si nous voulons vivre dans un monde moins cruel et plus aimable ?

Pourquoi sommes-nous si satisfaits de notre vie et de ce monde ?

Est-ce que notre enseignement recrée ce monde indifférent et sans compassion en donnant toujours raison à l'enseignant et donnant tort à l'élève ?

 

 

Gens satisfaits du monde

 

L'enseignement actuel en est la cause profonde

L'enseignement actuel n'améliore pas notre monde, car il garde en place les mêmes comportements dans nos relations et les mêmes croyances dans notre façon de penser qui produisent les mêmes résultats de génération en génération !

Parce que nous ne sommes pas capables d'accepter nos fautes, de tirer des leçons de nos propres expériences, alors nous dissimulons nos erreurs et nous faisons croire à nos enfants, que nous avons bien fait et ainsi les obliger à nous imiter et à vivre dans la satisfaction, dans l'absence de changement, dans l'ignorance de se connaître soi-même.

Et pourtant, la meilleure façon de changer la conscience des autres, c'est par l'exemple de nos actions et non par l'éducation ni l'enseignement ni la politique.

La propagande des mots est insuffisante, il faut la propagande des actions aimables dans nos relations au moyen d'une passion de faire qui comprend la compassion envers les autres.

 

Voici 15 observations que gardent en place, les mêmes habitudes de ce monde inconscient :

  1. La plupart des gens sont satisfaits de ce monde, où l'enseignement actuel est la cause pourquoi le monde ne change pas, ne s'améliore pas depuis des milliers d'années.

  2. La plupart des gens sont satisfaits d'un monde où les désaccords et les disputes sont réglés par le conflit, la violence et la guerre.

  3. La plupart des gens sont satisfaits d'un monde où la vengeance, donc de faire payer les erreurs, est la conséquence de la justice.

  4. La plupart des gens sont satisfaits d'un monde où la survie est réservée au plus fort, où la raison du plus fort ou du plus instruit est toujours la meilleure.

  5. La plupart des gens sont satisfaits d'un monde où la compétition est obligatoire ou saine et où gagner est considéré comme le plus grand bien. Si vous faites partie des perdants, alors, qu'il en soit ainsi, pourvu que vous n'en fassiez pas partie et au diable les autres.

  6. La plupart des gens sont satisfaits d'un monde qui produit des gens qui, souvent, se font tuer lorsqu'on les juge mauvais, meurent de faim et deviennent des pauvres ou des sans abris lorsqu'ils sont perdants, deviennent des opprimés et sont exploités lorsqu'ils ne font pas partie des gens forts.

  7. La plupart des gens sont satisfaits d'un monde où les gens sont incapables de ressentir la souffrance d'un autre comme étant la leur, et que ce manque de compassion permet à une telle souffrance de continuer.

  8. La plupart des gens sont satisfaits d'un monde où les gens sont inconscients que les problèmes sont des opportunités de création pour vivre de sa passion et ainsi apporter du bien-être à soi et aux autres.

  9. La plupart des gens sont satisfaits d'un monde où on trouvent mauvais ce qui est différent d'eux. En vérité, on n'accepte pas les différences sociales, religieuses, économiques ou culturelles.

  10. La plupart des gens sont satisfaits d'un monde où les gens de la classe supérieure justifie l'exploitation de la classe inférieure en disant, pour se vanter, que les gens pauvres vivent désormais dans de meilleures conditions qu'avant. Selon ce critère, la classe supérieure peut ignorer le problème de savoir comment il faudrait traiter tous les gens si on était vraiment juste, plutôt que de se contenter d'améliorer un tout petit peu, une situation cruelle, en faisant un profit obscène en plus.

  11. La plupart des gens sont satisfaits d'un monde où les gens rient lorsqu'on propose une autre sorte de système d'enseignement que celui actuellement, et disent que des comportements comme la compétition, le meurtre et le principe au plus fort la poche sont des facteurs de la grandeur de leur monde.

  12. La plupart des gens pensent même qu'il n'y a aucune autre façon naturelle d'être, que c'est dans la nature des humains que de se conduire ainsi, et que le fait d'agir de toute autre façon tuerait la force intérieure qui pousse l'homme à réussir. (Personne ne pose la question : Réussir à quoi ?)

  13. La plupart des gens sont satisfaits d'un monde qui soutiennent cette philosophie éducative et c'est pourquoi la plupart des gens ne se soucient pas des masses souffrantes, de l'oppression des minorités, de la colère de la classe inférieure ou des besoins de survie de quiconque, sauf eux-mêmes et leur famille proche.

  14. La plupart des gens sont satisfaits d'un monde où ils ne voient pas qu'ils sont en train de détruire leur planète, ce monde même qui leur donne la vie, parce que leurs actions ne visent qu'à améliorer leur propre qualité de vie. Curieusement, ils ne voient pas suffisamment loin pour observer que les gains à court terme engendrent toujours des pertes à long terme.

  15. La plupart des gens sont satisfaits d'un monde où ils se sentent menacés par la conscience de groupe, par un concept comme le bien collectif, par l'idée d'un monde unique, ou par un Dieu en union avec toute la création plutôt que séparé d'elle.

 

Avons-nous peur d'accepter nos fautes et en tirer des leçons pour évoluer en conscience ?

Notre enseignement est fondé sur la peur de tout ce qui mène à l'unité, en plus du fait que notre planète glorifie tout ce qui nous sépare, qui produit la division, qui apporte de la disharmonie, de la discorde.

Mais nous ne semblons même pas capables de tirer des leçons de notre propre expérience et alors nous maintenons en place, nos comportements et croyances, avec les mêmes conséquences.

Il est important de comprendre la leçon. Une conscience de groupe qui parle constamment de division, de séparation, de meilleur que et de supériorité produit une perte de compassion à une échelle planétaire, et une perte de compassion produit toujours une perte de conscience morale.

Un concept collectif enraciné dans le nationalisme strict, dans la division de pays, ignore les épreuves des autres, mais rend tous les autres responsables des nôtres, justifiant ainsi les représailles, le redressement et la guerre.

L'incapacité de ressentir la douleur, la souffrance d'un autre comme étant la nôtre, voilà ce qui permet à une telle douleur ou souffrance de continuer.

La séparation engendre l'indifférence, la fausse supériorité. L'unité produit la compassion, l'égalité authentique.

Les événements qui se produisent sur notre planète, depuis des milliers d'années, sont, un reflet de la conscience collective de notre monde, de tout le groupe de notre planète.

Ce niveau de conscience est carrément primitif.

La meilleure façon de changer la conscience des autres, c'est par l'exemple et non par l'éducation ni l'enseignement ni la politique, donc les mots ne transforment rien, uniquement nos actions dans les relations.

Le véritable enseignement n'est pas de faire entrer des choses dans l'esprit des gens, mais de leur faire remarquer par nos actions, que cela est déjà en eux et ainsi avoir un choix libre de s'exprimer.

 


 

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Auteur entrepreneur de plusieurs contenus éditoriaux de sites Web et fondateur d'entreprise. C'est la vérité qui libère et non les efforts qu'on fait pour se libérer.