Voici une façon plus grandiose de se faire reconnaître


Regardez-moi, regardez-moi, je vous en supplie regardez mes réussites qui prouvent que je suis une personne importante !


 

 

Se faire reconnaître

 

Nous voulons tous, sentir en nous, combien nous sommes grandioses.

Ainsi, nous imitons en toute inconscience, nos prédécesseurs bien intentionnés mais mal informés, qui mettent uniquement l'importance sur les réalisations physiques, mesurables à nos yeux et aux yeux des autres.

Certes, elles ont une certaine importance, mais si vous oubliez les réalisations qui touchent vos sentiments et ceux des autres, alors vous allez vivre en étant divisé, en étant en conflit et obsédé de vous faire reconnaître des autres.

J'aimerais voir avec vous, un point de vue différent concernant la reconnaissance afin de choisir librement, ce qui compte le plus pour vous.

De choisir consciemment, selon vous, et non de réagir sans choix libre, donc par habitude apprise de vos prédécesseurs !

 

Qu'est-ce que la reconnaissance des autres ?

Ne trouvez-vous pas cela curieux de voir les gens vivant dans la dignité humaine, dans une situation confortable, chercher coûte que coûte à se faire reconnaître comme de bonnes personnes, comme des personnes importantes, comme des personnes qui réussissent ?

Mais réussir quoi au juste ?

Ils se font compétition pour déterminer qui est le plus fort, le plus puissant, le plus rapide, le plus riche, le plus grand, le plus important, le plus instruit, le plus populaire, etc.

Ils cherchent à accumuler de plus en plus en croyant que cela est un signe de grandeur !

Et pourtant, tout cela ne fait que naître les conflits dans les relations ainsi que de vivre dans l'indifférence la plus complète.

Est-ce que la quête de reconnaissance des autres n'est pas la plus grande cause des conflits et des divisions sur cette planète ainsi que dans vos propres familles ?

Avez-vous oublié que la véritable reconnaissance, le véritable amour, ne vient pas des autres en accumulant le plus, en se croyant supérieur aux autres ?

À moins biens-sûr, que vous êtes satisfait du monde tel qu'il est ?

Mais d'où vient cette habitude de vouloir se faire reconnaître des autres ?

 

Pourquoi voulons-nous tellement être reconnu ?

Pour comprendre quelque chose, il ne faut pas uniquement trouver une cause, mais bien de voir en soi, le processus en cause.

Être reconnu, c'est vouloir être important aux yeux des autres, c'est vouloir être apprécié des autres, donc vouloir être aimé.

Plus nous sommes reconnus des gens, plus il y a de gens qui nous reconnaissent, nous regardent, apprécient nos réalisations physiques, alors plus nous croyons être digne d'être aimé.

Nous utilisons des actions avec le corps, donc des paroles comme les politiciens par exemple ou des performances physiques comme les athlètes, les vedettes du cinéma, de la chanson, à notre travail, nos titres, etc.

Par conséquent, en sachant qu'un grand nombre de gens nous aiment (nous reconnaissent en fait), alors nous nous aimons à travers eux.

Plus il y a de gens qui nous reconnaissent, alors plus nous croyons nous aimer.

Les gens vénèrent ce genre de chose, car ils sont inconscients que ces actions n'apportent rien de valable dans leur bien-être et celui des autres, mais cherchent plutôt, à ce que les autres leur apportent quelque chose, leur apporte de la reconnaissance, de l'amour.

En fait, les gens nourrissent l'image personnelle, l'égo de ceux qui se croient importants.

Ainsi, la reconnaissance des autres est un moyen pour compenser notre oublie de soi, notre manque d'amour et de conscience de soi en allant compenser chez les autres, en allant en manque vers l'extérieur de nous.

Tout cela a débuté lorsque nous étions jeunes.

 

L'habitude de protéger notre amour-propre

Durant notre enfance, nos parents et les adultes ont nié nos sentiments qui ont produit l'oublie de soi, la négation de soi ou la peur et ils ont jugé nos décisions et actions qui ont produit la culpabilité.

La peur et la culpabilité ont ainsi créé, le fait de nous détester, de ne pas nous aimer.

Nous avons douté de nous, douté de notre pouvoir de création pour se conformer aux adultes afin de ne plus sentir cette peur, ce manque d'amour de soi, cette culpabilité.

Tout cela pour protéger notre amour-propre dans notre petit cœur d'enfant.

Inconsciemment, nous avons alors compensé en cherchant à nous faire aimer, à nous faire remarquer, à nous faire apprécier des autres, à montrer une image qui plait aux autres.

Voilà la naissance de l'égo, de ce que nous ne sommes pas !

Ainsi est né cette habitude inconsciente de se faire aimer des autres, de se faire reconnaître des autres afin de compenser notre manque d'amour et de conscience de soi.

 

Y-a-t-il une façon plus grandiose de se faire reconnaître ?

La première chose est d'accepter sans porter de jugement, que nous avons été conditionné par nos prédécesseurs, à compenser nos blessures à notre amour-propre en recherchant la reconnaissance chez les autres.

Si vous n'acceptez pas cela, alors vous donnez encore plus de résistance en le niant et ainsi continuer à vivre sans liberté de choix.

C'est par la liberté de choix, que vous pouvez sentir en vous, votre grandeur.

Ce qui compte est d'accepter la situation du conditionnement, d'accepter que vous n'avez pas eu de choix en étant jeune, mais que cela fait partie du processus de la vie.

Vouloir se faire aimer, apprécier ou reconnaître des autres ne fonctionne pas pour vous aimer, vous apprécier ou vous connaître. C'est ce que votre âme désire, mais sans choix, votre esprit ne peut pas choisir.

Voilà l'importance de ne pas juger, car le jugement empêche votre esprit, de pouvoir faire un choix en l'absence de choix, en l'absence de possibilité de choix.

Le jugement est un conflit entre le passé connu et le présent inconnu, nouveau. Le jugement cherche à revivre le passé, car il est confortable dans le connu.

Lorsqu'il y a une seule possibilité, donc le connu de votre mémoire, alors vous êtes conditionné à suivre cela sans vous en rendre compte.

Pour mieux l'expliquer, si vous jugez l'obscurité de mal ou la lumière de bien, comment pouvez-vous connaître la lumière ou l'obscurité ? Vous niez l'existence d'une partie qui est nécessaire pour comprendre l'autre partie.

En l'absence d'obscurité, la lumière ne peut pas être connue et cela est aussi vrai pour l'inverse.

En l'absence de l'égo (la reconnaissance des autres), comment pouvez-vous avoir un choix libre de vous aimer ?

En l'absence de votre oublie de soi, de votre inconscience de soi, comment pouvez-vous choisir de vous rappeler qui vous êtes, d'être conscient de qui vous êtes ?

En oubliant vos sentiments dans l'âme, comment pouvez-vous êtes conscient de votre âme et celle des autres ?

 

La conscience de soi s'exprime par la liberté de choisir ses états d'être en relation avec les autres

Presque tous les gens utilisent les relations afin d'obtenir quelque chose. Se faire reconnaître des autres fait partie de ce que l'on prend des autres.

Ainsi, vous avez un choix libre entre utiliser les relations pour obtenir quelque chose des gens ou bien utiliser les relations pour apporter quelque chose de plus grandiose dans vos sentiments et ceux des autres.

C'est dans les sentiments que vous connaissez toute votre grandeur, toute votre reconnaissance de soi et ce processus est infini. Votre grandeur est infinie et celle des autres également.

Par conséquent, ce sont les états d'être choisis et les actions à faire aux autres, qui produisent les sentiments de bien ou du mal.

Vous pouvez être bien, mais sans l'expérience en relation avec une autre personne, vous n'avez qu'un concept, vous devez valider cela au moyen d'une preuve qui n'est pas du monde physique, mais du monde intérieur.

Cette validité est au moyen des sentiments vécus au travers l'expérience choisie librement et consciemment.

Un état d'être reconnu se nomme un sentiment.

  • Si vous vous sentez bien ainsi que l'autre, alors vous avez réussi quelque chose qui unit, qui est grandiose.

  • Si vous vous sentez bien et que l'autre se sent mal, selon lui, alors vous avez réussi quelque chose qui divise, qui n'est pas grandiose.

  • Si vous vous sentez mal et que l'autre se sent bien, selon lui, alors vous avez réussi quelque chose qui divise, qui n'est pas grandiose.
     

Maintenant vous ?

Quels sont vos sentiments qui résonnent le plus avec ce qui est écrit ? Laissez-moi vos commentaires pour mieux écouter vos inquiétudes.

 


 

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Auteur entrepreneur de plusieurs contenus éditoriaux de sites Web et fondateur d'entreprise. C'est la vérité qui libère et non les efforts qu'on fait pour se libérer.