Faire confiance aux autres, c'est vivre dans les douleurs !


Est-ce que la confiance se démontre par des actions nouvelles et non des paroles ni des promesses ni des engagements ?


 

 

Faire confiance aux autres

 

Combien de fois avons-nous été déçus des gens en qui nous avons mis toute notre confiance ?

Que veut dire au juste "je te fais confiance" ?

Que veux dire aussi "Fais-moi confiance" ?

Dans quelle situation faisons-nous confiance aux gens ?

Avec qui avons-nous une confiance aveugle ?

Faisons-nous confiance aux étrangers ? Croyons-nous que les professionnels et les gens reconnus sont dignes de confiance et pourtant ils sont des étrangers ?

Faisons-nous confiance aux êtres humains ou bien aux titres que nous croyons importants ?

Existent-ils des humains plus importants, supérieurs aux autres ? Différents dans leur expression oui, mais meilleurs, plus grands, j'en doute !

Est-ce que la confiance est en fait, la peur de ne pas se faire confiance, de ne pas croire en notre pouvoir personnel et ainsi dépendre des autres ?

 

Est-ce que notre bonheur dépend des autres ?

Donner sa confiance aux autres, c'est vivre dans les douleurs et attendre des promesses concernant un résultat que nous voulons, quelque chose qui nous donne une satisfaction.

Et le jour où cette personne ne peut plus ou ne veut plus nous l'offrir, alors nous n'avons plus confiance en elle. Nous ne la croyons plus digne de confiance !

Ainsi, nous cherchons à juger, à nous mettre en colère, à blâmer l'autre de nos insatisfactions de ne pas avoir tenu promesse ?

Notre seul intérêt compte, n'est-ce pas ? Les intérêts de l'autre sont bien loin dans notre conscience.

En vérité, pourquoi l'obliger à tenir promesse, s'il ne veut pas ou ne peut pas ?

Pourquoi créer encore plus de problème pour nos désirs égoïstes ?

Sommes-nous seul dans une relation ?

L'autre personne n'a-t-elle pas la liberté de faire de nouveaux choix compte tenu de sa situation qui change, de sa vie qui ne demeure jamais statique ?

Voulons-nous qu'un autre souffre pour ainsi l'obliger à tenir parole contre sa volonté ou contre sa liberté ? Sommes-nous bien à vouloir le forcer à nous donner ce que l'on veut ?

Est-ce que nous avons cru par erreur, que notre bonheur dépendant de l'autre ?

 

La confiance n'est pas une habitude apprise par des aveugles qui ont peur !

Ce que j’observe dans les relations d’amitié, d’amour ou familiale est que bien souvent, nous avons une confiance aveugle afin de les obliger, par habitude, à combler nos besoins. Nous croyons que cela est l'amour et nous leur faisons confiance !

Concernant les gens qui ont des titres, nous leur faisons une confiance aveugle, car notre éducation nous a conditionné l'esprit en nous faisant croire qu'il y a des êtres supérieurs, des êtres plus importants, et que cela se voyait dans ce qu'ils font et non ce qu'ils sont. Nous croyons que cela est le respect et nous leur faisons confiance !

En fait, c'est exactement le contraire qui se passe. En arrière de cela il y a la peur. La peur de perdre nos besoins et la peur de ne pas être respectable.

Est-ce que la confiance est la peur ?

Est-ce que la confiance telle que nous l'observons est en fait, la peur de ne pas se faire confiance, de ne pas croire en notre pouvoir personnel et ainsi dépendre des autres ?

 

La confiance se démontre à chaque instant par des actions en relation directe avec l'autre

La confiance n'est pas transférable d'une personne à une autre ni d'une image à une autre. C'est dans la relation en personne et à chaque nouvel instant, que vous savez cela.

Notre éducation nous a conditionné en étant enfant, à faire confiance aux adultes et non de se faire confiance. De les croire sur parole et non d’observer leur action dans les relations, donc leur façons d'être.

Faire est une façon, un moyen, une expérience d'être qui produit un sentiment.

Parler de confiance sans faire d'action, de geste, est une monstruosité !

Il y a une grande différence entre parler d’amour et faire un geste aimable, il y a une grande différence entre faire confiance aux paroles et faire confiances aux actions.

La véritable confiance s'observe par la cohérence, donc ce que vous pensez, vous le dites et ce que vous dites, vous le faites.

Cependant, vous avez et l'autre aussi, la liberté de faire un nouveau choix à toute instant, si des situations de votre vie vous permettent cela.

 

Essayez de faire le contraire de ce que vous faites par habitude !

Je me souviens les premières fois où j’ai dit à quelqu’un que je ne faisais pas confiance en ses paroles, uniquement en ses actions... il n’a pas aimé, mais c’était juste de ma part. En moi, le doute est parti pour faire place à la confiance en moi de ne pas avoir peur de dire cela aux autres...

Ainsi, la plus grande confiance est de ne jamais faire confiance (les paroles) aux autres et par conséquent, ne pas vivre dans les attentes des autres, dans les promesses des autres.

Il convient aussi de ne pas créer d'attentes ou de promesses aux autres.

Trop de gens disent des promesses au lieu de dire : "je ne te promets rien, mais je vais faire mon possible".

Trop de gens exigent la confiance au lieu de dire : "Ne me fais pas confiance, ne me crois pas, mais observe ma façon d'être dans ce que je fais".

Et lorsque quelqu'un me dit "fais-moi confiance", alors je lui réponds "prouve-le avec des actions et non des paroles".

N'est-il pas le temps de prendre des décisions plus élevées dans nos relations et de croire que nos dernières décisions étaient moindres ?

Pour choisir grand, n'est-il pas nécessaire qu'existent des choix moindres !

 

Maintenant vous ?

Quels sont vos sentiments qui résonnent le plus avec ce qui est écrit ? Laissez-moi vos commentaires pour mieux écouter vos inquiétudes.

 


 

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Auteur entrepreneur de plusieurs contenus éditoriaux de sites Web et fondateur d'entreprise. C'est la vérité qui libère et non les efforts qu'on fait pour se libérer.